URGENT : le discours de Nicolas Sarkozy (accord Olivennes)

Le Pr�sident de la R�publique Nicolas Sarkozy pronon�ait ce matin devant le monde de la culture et des t�l�communications un discours � l'occasion de la remise par Denis Olivennes de ses conclusions sur la mission de lutte contre le t�l�chargement ill�gal. Voici l'int�gralit� verbatim du discours de M. Sarkozy :

Mesdames, Messieurs,

La protection du droit d�auteur, la pr�servation de la cr�ation, la reconnaissance du droit de chaque artiste, de chaque interpr�te, de chaque producteur de voir son travail normalement r�mun�r�, c��tait un engagement important de ma campagne pr�sidentielle.

Depuis trois ans, j�ai r�pondu pr�sent chaque fois qu�il a fallu faire pr�valoir le droit l�gitime des auteurs et de ceux qui contribuent � leur expression, sur l�illusion et m�me sur le mensonge de la gratuit�.

Musique, cin�ma, �dition, presse, arts graphiques et visuels� tout est aujourd�hui disponible et accessible partout, sur la toile de l�internet, chez soi, au bureau, en voyage. C�est bien s�r une richesse, une chance pour la diffusion de la culture. Pour autant, jamais nous n�avons �t� aussi proches d�un � trou noir �, capable d�engloutir et d�ass�cher cette richesse et ce foisonnement cr�atif.

Le clonage et la diss�mination de fichiers � l�infini ont entra�n� depuis cinq ans la ruine progressive de l��conomie musicale, en d�connectant les �uvres de leur co�t de fabrication, et en donnant cette impression fausse que tout se vaut, que tout est gratuit.

Avec le d�veloppement du tr�s haut d�bit, le cin�ma risque de subir le m�me sort que la musique : d�ores et d�j�, pr�s de la moiti� des films sortis en salles en France sont disponibles en version pirate sur les r�seaux � peer to peer �, et le march� de la vid�o a commenc� � d�cro�tre avant m�me d�atteindre sa maturit�. Le livre pourrait � son tour �tre brutalement menac� avec l�arriv�e du livre �lectronique.

C�est � une v�ritable destruction de la culture que nous risquons d�assister. C�est �galement � une n�gation du travail, cette valeur capitale qui au c�ur des probl�mes de la France d�aujourd�hui et au c�ur des solutions.

Aujourd�hui, un accord est sign�, et je veux saluer ce moment d�cisif pour l�av�nement d�un internet civilis�. Internet, c�est une � nouvelle fronti�re �, un territoire � conqu�rir. Mais Internet ne doit pas �tre un � Far Ouest � high-tech, une zone de non droit o� des � hors-la-loi � peuvent piller sans r�serve les cr�ations, voire pire, en faire commerce sur le dos des artistes. D�un c�t�, des r�seaux flambant neuf, des �quipements ultra-perfectionn�s, et de l�autre des comportements moyen�geux, o�, sous pr�texte que c�est du num�rique, chacun pourrait librement pratiquer le vol � l��talage.

On dit parfois que quand personne ne respecte la loi, c�est qu�il faut changer la loi. Sauf que si tout le monde tue son prochain, on ne va pas pour autant l�galiser l�assassinat.

Si tout le monde vole la musique et le cin�ma, on ne va pas l�galiser le vol. Et en m�me temps, nous savons tous qu�on ne va pas non plus mettre tous les jeunes en prison.

Il nous fallait chercher des moyens intelligents et astucieux pour en appeler � la conscience du citoyen, lui donner la possibilit� de rentrer dans le droit chemin. Il fallait aussi essayer de comprendre pourquoi le citoyen ordinaire, habituellement respectueux de la loi, pr�f�rait s�approvisionner dans des entrep�ts clandestins plut�t que de faire ses achats dans un supermarch� en ligne : n��tait-ce pas aussi un probl�me d�attractivit� de l�offre l�gale ?

Il y a deux mois et demi, Madame la Ministre, vous avez demand� � Denis Olivennes de conduire une mission permettant de d�boucher rapidement sur des solutions op�rationnelles visant � lutter fermement contre le piratage tout en tenant compte des potentialit�s d�Internet et de la demande des consommateurs.

Vous y �tes parvenus. Je veux vous en f�liciter, vous, ch�re Christine, vous Denis, qui avez �t� l�artisan de cet accord, et vous tous qui �tes l� aujourd�hui, acteurs du cin�ma, de la musique, de l�audiovisuel, de l�Internet. Sans votre engagement, rien n�aurait �t� possible.

Le contenu de cet accord est solide et �quilibr�. Il comporte des stipulations nouvelles et fortes.

D�un c�t�, il pr�voit l�envoi de mails d�avertissements aux internautes qui font un mauvais usage de leur abonnement, des avertissements gradu�s en cas de r�cidive, voire la possibilit� de suspendre temporairement l�acc�s � internet. Pour arriver � mettre en place cette solution de bon sens, cette p�dagogie, il vous a fallu, je le sais, soulever des montagnes, tellement les inerties sont grandes dans notre pays d�s qu�il s�agit d��tre innovant et de proposer une solution qui ne tombe pas tout droit dans le pli des habitudes de la pens�e.

Cette d�marche p�dagogique sera bien s�r r�serv�e aux pirates de � bonne foi �, pour reprendre une expression propre � la politique fiscale. Les � pirates professionnels �, ceux qui font sciemment du trafic et du commerce illicite de DVD et de fichiers contrefaits, resteront soumis au droit commun de la contrefa�on, et trait�s au sein de juridictions sp�cialis�es.

De plus, les fournisseurs d�acc�s s�engagent, et c�est important, � mettre en �uvre des dispositifs de filtrage, tels que ceux d�velopp�s par l�Institut national de l�audiovisuel. Le filtrage consiste � retirer automatiquement les fichiers � pirates � des r�seaux ou des plateformes d�h�bergement au fur et � mesure de leur apparition.

D�un autre c�t�, cet effort des fournisseurs d�acc�s s�accompagnera d�un effort tout aussi important des ayants droit. Les professionnels de la musique, du cin�ma et de l�audiovisuel s�engagent � mettre plus compl�tement et plus rapidement leurs �uvres en ligne, et � supprimer tous les verrous techniques qui emp�chent de copier et de transporter la musique.

Ce sont deux am�liorations majeures qui profiteront pleinement aux consommateurs.

Fini, les musiques achet�es sur une plateforme A et qu�on n�arrive pas � lire sur un lecteur B ou sur son t�l�phone portable, alors qu�on pouvait le faire sans probl�me pour un fichier pirat�.

Fini, les sept mois et demi d�attente entre le film qui sort en salle et son apparition en vid�o � la demande. Avec cet accord, six mois s�pareront le film sur grand �cran et son passage en vid�o sur petit �cran� C�est encore beaucoup, quand on sait qu�un film reste en moyenne trois semaines sur un �cran de cin�ma, avant de laisser la place au suivant ! Mais c�est d�j� mieux. Et des discussions professionnelles s�engageront sous l��gide du Centre national de la cin�matographie dans les meilleurs d�lais, pour adapter l�ensemble de la chronologie des m�dias aux enjeux du num�rique, comme le recommande le rapport de Denis Olivennes.

Je sais que les exploitants de cin�ma sont attentifs et soucieux de ces discussions. Aussi, je souhaite �tre clair. Le cin�ma, je ne dirai jamais autre chose, c�est avant tout une rencontre dans une salle obscure, sur un grand �cran, entre un public et une �uvre. C�est dans la salle que nous avons �prouv� nos plus grandes �motions de cin�ma. Et les exploitants ne m�nagent pas leurs efforts pour atteindre la perfection : apr�s le son multicanal, la projection num�rique va envahir les salles d�s l�ann�e prochaine, sans m�me parler du cin�ma en relief, qui sera la prochaine r�volution. Le cin�ma en salle, c�est donc le pass�, le pr�sent, mais c�est aussi l�avenir.

Dans le m�me temps, la carri�re des films en salle s�est fortement raccourcie, le � home cin�ma � est devenu une r�alit�, et il faut tenir compte des nouvelles habitudes de consommation. Ce serait absurde que le spectateur fran�ais soit oblig� de regarder des films am�ricains, simplement parce que les films fran�ais seraient bloqu�s par des d�lais ou des exclusivit�s trop contraignantes ! Je sais pouvoir compter sur le bon sens pour que soient trouv�es rapidement les cl�s d�une chronologie des m�dias adapt�e au XXI� si�cle.

Ch�re Christine Albanel, Cher Denis Olivennes, gr�ce � votre t�nacit�, votre patience, gr�ce � la bonne collaboration �tablie avec Christine Lagarde et Rachida Dati, et gr�ce � vous tous ici pr�sents, vous avez permis la conclusion d�un accord qui marque le d�but d�une � nouvelle alliance � entre professionnels des industries culturelles et professionnels des r�seaux.

Partout, aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et ailleurs, les professionnels et les gouvernements essaient depuis des ann�es, non sans mal, de trouver le � graal � permettant de r�soudre le probl�me de la piraterie. Nous sommes les premiers, en France, � r�ussir aujourd�hui � constituer une grande alliance nationale autour de propositions pr�cises et op�rationnelles.

Gr�ce � vous et � cet accord, la France va retrouver une position de pays � leader � dans la campagne de � civilisation � des nouveaux r�seaux. La musique, le cin�ma, mais aussi la presse et l��dition, vont pouvoir �tre mieux prot�g�s.

La mise en �uvre de cet accord, �puise-t-elle le sujet de la cr�ation et de l�avenir de nos industries culturelles ? Non, bien s�r.

Nous devons veiller � r�former un syst�me de r�gulation et de financement de l�audiovisuel dont les fondements reposent sur l�univers de la t�l�vision hertzienne, et mieux prendre en compte les nouveaux r�seaux. La nouvelle directive europ�enne sur les m�dias audiovisuels, qui vient d��tre adopt�e � Bruxelles, nous en offre le cadre et la possibilit�. Il faut y travailler avec pragmatisme, de mani�re globale, en se donnant le temps de la r�flexion. La transposition de notre r�gulation audiovisuelle est une entreprise progressive, tout comme l�obtention du taux de TVA r�duit sur l�ensemble des biens culturels.

Il y a �galement des mesures d�urgence � prendre, pour permettre � l�industrie musicale de survivre et lui donner le temps de s�adapter au nouveau mod�le qui se dessine. Un cr�dit d�imp�t applicable aux productions phonographiques a �t� vot� l�an dernier, mais sa mise en �uvre est limit�e par des crit�res trop contraignants. Je souhaite donc que le r�gime de ce cr�dit d�imp�t soit am�lior�, et notifi� � la Commission europ�enne dans les plus brefs d�lais pour pouvoir �tre applicable aux investissements consentis en 2007. De m�me, je souhaite que s�acc�l�rent les discussions engag�es entre l�institut de financement du cin�ma et des industries culturelles (IFCIC), et la Caisse des D�p�ts et Consignations, pour permettre, d�s le d�but de l�ann�e prochaine, de tripler le volume du fonds d�avances remboursables consenties aux entreprises musicales.

De la m�me fa�on, je souhaite que le cr�dit d�imp�t en faveur du jeu vid�o en cours d�examen � Bruxelles depuis pr�s d�un an, puisse entrer rapidement en vigueur, pour freiner la fuite de nos talents et de nos entreprises � l��tranger et faire en sorte que la France � et donc l�Europe � retrouve sa comp�titivit� face aux studios nord-am�ricains et asiatiques. Le jeu vid�o peut devenir un art du XXI� si�cle s�il parvient � �chapper aux d�rives qui menacent un certain cin�ma international, prompt � s�duire et � divertir, appelant aux pulsions les plus primitives, mais impuissant � �panouir et fournir du sens. Avec leurs bataillons de sc�naristes, graphistes et autres compositeurs, les entreprises du jeu vid�o constituent d�j� une �conomie prosp�re. Il serait inexplicable de ne pas l�encourager.

Enfin, je suis attentif au souhait exprim� en faveur d�une r�vision du cr�dit d�imp�t aux productions cin�matographiques, pour l��tendre aux soci�t�s �trang�res d�sireuses de r�aliser d�importantes productions en France. Cette mesure doit �tre expertis�e, sachant que la priorit� est la pr�servation et la consolidation du r�gime des SOFICA.

Mesdames et Messieurs,

En signant cet accord historique, vous avez, vous les acteurs de la culture, et vous les op�rateurs de l�internet, pris une responsabilit�, et m�me un risque. Mais vous saviez que le risque le plus grand �tait de ne rien faire. C��tait le risque de se laisser mourir. Les uns parce qu�ils ne pourraient plus rien produire. Les autres, parce qu�ils n�auraient plus rien � diffuser.

L�art est la chose fragile la plus fragile et la plus n�cessaire. Nous avons r�ussi, gr�ce � la pers�v�rance de nos a�n�s, � faire en sorte que nos villes, nos campagnes, abritent des monuments, des th��tres, des salles de concert, des �coles et des conservatoires. Il n�y a pas de raison qu�il en soit diff�remment sur les nouveaux r�seaux. Il faut qu�Internet soit une fen�tre civilis�e ouverte sur toutes les cultures du monde. Je suis heureux que votre accord soit une �tape d�cisive en ce sens.

Source
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C'est en sciant que L�onard De Vinci

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Post� le: Ven Nov 23, 2007 18:38 Sujet du message:

Quand Nicolas Sarkozy oppose l'Internet au monde civilis�

Ce qu'il faut retenir du discours de Nicolas Sarkozy prononc� � l'occasion de la signature d'un accord interprofessionel sur la lutte contre le piratage "sur les nouveaux r�seaux", c'est moins les solutions retenues (qui m�riteront une analyse compl�te dans nos pages) que la vision d'Internet exprim�e par le Pr�sident de la R�publique. Quelques extraits choisis permettent de se faire une id�e assez pr�cise de l'image fa�on "Lucky Luke contre les Daltons" que se fait le chef de l'Etat du r�seau sur lequel sont connect�s environ 50 % de ses concitoyens :

- "Jamais nous n�avons �t� aussi proches d�un � trou noir �, [...] le clonage et la diss�mination de fichiers � l�infini ont entra�n� depuis cinq ans la ruine progressive de l��conomie musicale"

- "C�est � une v�ritable destruction de la culture que nous risquons d�assister. C�est �galement � une n�gation du travail, cette valeur capitale qui est au c�ur des probl�mes de la France d�aujourd�hui et au c�ur des solutions."

- "Pourquoi le citoyen ordinaire, habituellement respectueux de la loi, pr�f�rait s�approvisionner dans des entrep�ts clandestins"

- "Je veux saluer ce moment d�cisif pour l�av�nement d�un internet civilis�. Internet, c�est une � nouvelle fronti�re �, un territoire � conqu�rir. Mais Internet ne doit pas �tre un � Far Ouest � high-tech, une zone de non droit o� des � hors-la-loi � peuvent piller sans r�serve les cr�ations"

- "[...] des comportements moyen�geux, o�, sous pr�texte que c�est du num�rique, chacun pourrait librement pratiquer le vol � l��talage.

- "la France va retrouver une position de pays � leader � dans la campagne de � civilisation � des nouveaux r�seaux "(un relant d'�poque coloniale ?, ndlr)

- "Il faut qu�Internet soit une fen�tre civilis�e ouverte sur toutes les cultures du monde"

On notera aussi la vision "minitel" de l'Internet par Nicolas Sarkozy, r�v�l�e au d�tour d'une courte phrase : "Le risque le plus grand �tait de ne rien faire. C��tait le risque de se laisser mourir. Les uns parce qu�ils ne pourraient plus rien produire. Les autres, parce qu�ils n�auraient plus rien � diffuser". La cr�ation et la diffusion des contenus par les internautes eux-m�mes ? Connais pas.

Post� le: Ven Nov 23, 2007 18:45 Sujet du message:

http://i13.ebayimg.com/01/i/000/af/0f/2d40_12.JPG

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http://img113.imageshack.us/img113/9527/bobgj0.jpg

Apres la gauche caviar,la droite cassoulet: une petite saucisse avec des fayots autour

http://www.vosfichiers.com/images/arx1202942778o.gif

La protection du droit d�auteur, la pr�servation de la cr�ation, la reconnaissance du droit de chaque artiste, de chaque interpr�te, de chaque producteur de voir son travail normalement r�mun�r�, c��tait un engagement important de ma campagne pr�sidentielle.

Surtout les producteurs. Car c'est pas le pauvre artiste qui en aura le gain

Le clonage et la diss�mination de fichiers � l�infini ont entra�n� depuis cinq ans la ruine progressive de l��conomie musicale, en d�connectant les �uvres de leur co�t de fabrication, et en donnant cette impression fausse que tout se vaut, que tout est gratuit.

Encore du blabla de major qui ce plaigne toujours de le porte feuille qui ne cesse de grimp�.

Avec le d�veloppement du tr�s haut d�bit, le cin�ma risque de subir le m�me sort que la musique : d�ores et d�j�, pr�s de la moiti� des films sortis en salles en France sont disponibles en version pirate sur les r�seaux � peer to peer �, et le march� de la vid�o a commenc� � d�cro�tre avant m�me d�atteindre sa maturit�. Le livre pourrait � son tour �tre brutalement menac� avec l�arriv�e du livre �lectronique.

Me semble qu'il n'y a jamais eu autant de monde dans les salles depuis belle lurette. En ce qui concerne les CD de musique quand je vois que le gars de TF1 ou M6 a vendu plus de 400 000 disque, ou m�me fait la poule a plus de 150 000 single. Je trouve sa limite encore mais bon.

Si tout le monde vole la musique et le cin�ma, on ne va pas l�galiser le vol. Et en m�me temps, nous savons tous qu�on ne va pas non plus mettre tous les jeunes en prison.

J'adore les pauvres jeunes qui font toujours des b�tises (on n'a le dos large encore)

Post� le: Ven Nov 23, 2007 22:42 Sujet du message:

Vous pensiez tout de m�me pas qu'il allait laisser tomber? :neutral:

Je sais que les exploitants de cin�ma sont attentifs et soucieux de ces discussions. Aussi, je souhaite �tre clair. Le cin�ma, je ne dirai jamais autre chose, c�est avant tout une rencontre dans une salle obscure, sur un grand �cran, entre un public et une �uvre. C�est dans la salle que nous avons �prouv� nos plus grandes �motions de cin�ma. Et les exploitants ne m�nagent pas leurs efforts pour atteindre la perfection : apr�s le son multicanal, la projection num�rique va envahir les salles d�s l�ann�e prochaine, sans m�me parler du cin�ma en relief, qui sera la prochaine r�volution. Le cin�ma en salle, c�est donc le pass�, le pr�sent, mais c�est aussi l�avenir.

Il pense faire baisser les tarifs?

A aucun moment il ne donne la possibilit� aux simples consomateurs de pourvoir acheter de la muusique � prix raisonnable ou d'aller au cin�ma sans se ruiner.
Y a quand m�me un malaise quelque part non?

Il avait encore de la salive � guaspiller ....

Post� le: Ven Nov 23, 2007 22:53 Sujet du message:

+1 qu'il baisse les tarifs et on en reparlera...

Imaginez vous qu'� Nice, le cin�ma coute 9,5�!

bref, 10� pour aller voir les bronz�s 3...

donc il faudrait que

1) le prix des entr�s au cin�ma soit revu largement � la baisse... de m�me pour le prix d'un CD de musique.

2) qu'on arr�te de nous pr�senter des immondices comme des "�uvres artistiques"... Il faut bien comprendre que ce qu'on t�l�charge, de toute mani�re , on ne l'aurait pas achet�... on pr�f�re ne pas avoir plut�t que de payer ces choses l�...
_________________
"l'islam est incompatible avec la R�publique." -- Mir Hossein Moussavi

Post� le: Ven Nov 23, 2007 23:38 Sujet du message:

merci � christo pour l'�dification des masses laborieuses :mrgreen:

merci � boob pour le geste technique: +1 (�a m'�vitera un major's elbow) :mrgreen:

merci � nicolas pour donner du sens � ses propos:
les feuilles mortes se ramassent � la pelle
Partout, aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et ailleurs, les professionnels et les gouvernements essaient depuis des ann�es, non sans mal, de trouver le � graal � permettant de r�soudre le probl�me de la piraterie. Nous sommes les premiers, en France, � r�ussir aujourd�hui � constituer une grande alliance nationale autour de propositions pr�cises et op�rationnelles.

ta ta ta da ta
Gr�ce � vous et � cet accord, la France va retrouver une position de pays � leader � dans la campagne de � civilisation � des nouveaux r�seaux. La musique, le cin�ma, mais aussi la presse et l��dition, vont pouvoir �tre mieux prot�g�s.

tout doucement, sans faire de bruit!
La mise en �uvre de cet accord, �puise-t-elle le sujet de la cr�ation et de l�avenir de nos industries culturelles ? Non, bien s�r.

Arghhhh... bruit de bottes quand tu nous tiens :malade:

Post� le: Sam Nov 24, 2007 00:00 Sujet du message:

Salut les amis, longtemps que je n' avais mis pied sur le site, je me disais bien que cette information allait faire du raffut sur la ZENZONE
aussi, un grand bonjour � tous, il va y en avoir des mails de pr�vention, 8 millions de connect�s?
Mais une minorit� de vilains pirates qui t�l�chargent ill�galement les bonnes grosses productions qui,
� leur sortie dans les salles ont d�j� rapporter un max aux prods et aux acteurs,
z' ont pas encore capt� que le support courait � sa perte?
Mais si, il me semble qu' il y a une nouvelle taxe sur les disques durs et autres multim�dias sens�e r�mun�rer tous ces pauvres gens du showbise
� moins que ce ne soit pour r�mun�rer correctement notre pauvre pr�sident,
il s' en est d' ailleurs vendu un paquet avant la taxe et il s' en vend encore, bientot le 2 tera octet,
c' est clair, la majorit� des consommateurs de ce genre de produit stockent des photos de mariage et des films de vacances, sans oublier leurs DVD honnetement acheter
Ben oui �a prend de la place tout �a :mrgreen:

Il y a du travail � faire,
pas de probl�me notre petit Nicolas adore �a :lol:

Post� le: Sam Nov 24, 2007 00:46 Sujet du message:

Muais je sais pas pour vous mais moi ce qu'il m'arrive de telecharger c'est parce que j'ai pas les moyens de l'acheter neuf ....
un cd de zik de tps en tps, un jeux dans l'ann�e, et un dvd qu'en ils sont a 9� le2 en promo

au dela de ca je me vois mal aller au cinema 50 fois dans l'ann�e etc ...
Bref l'industrie du disque s'effondre ?? je me demande comment on peut prendre au serieux le rapport d'un gars qui vit de ce qu'il est charg� d'etudier ... Conflit d'interet il y a et ca me semble tellement enorme que je pige pas

Bref ca ne m'etonne pas, mais de toutes facons le pire est a venir ca ne fait que peu de temps qu'il est au pouvoir notre gouvernement, il a pas encore pris ses marques .... Je vous dis pas ce qui va nous tomber dessus pdt les Juillet-Aout 2008

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"Si le propre du sage est de ne rien faire d'inutile, alors personne ne me surpassera en sagesse : je ne m'abaisse meme pas a faire les choses utiles" - Cioran -

Post� le: Sam Nov 24, 2007 03:20 Sujet du message:

http://img413.imageshack.us/img413/6052/nicoretteum6.jpg

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Post� le: Dim Nov 25, 2007 16:09 Sujet du message: quelle honte

bonjour � tous

c'est encore les plus riches qui se plaignent ils ne m'ont pourtant pas l'air d'�tre presque morts
toutes ces maisons de disque de production et d'acteurs
il va falloir acheter ces merdes de star act et de tout ces imb�ciles qui se prennent pour des artistes
et qui assourdissent nos gosses avec leurs cochoneries
ou va t'on pouvoir trouver les vieux albums que plus personne ne veut vendre ? ces vieux films qui passent tout les 36 du mois et que l'on ne peut pas trouver ou alors en les payant 60 euros
comment allons nous faire pour partager ce que nous aimons sans etre obliger de payer � ceux qui ne manque de rien
c'est une honte
:evil:

Post� le: Dim Nov 25, 2007 17:04 Sujet du message:

Sur le fond, c'est vrai que le t�l�chargement de musique via le r�seau p2p ou autre nuit � � l'�conomie musicale, mais PAS � la cr�ativit� ! La musique est avant tout une passion et un moyen d'expression.
Je connais de nombreux groupes dont les membres ont un boulot � c�t� et qui font de la musique par passion, pour le plaisir et pour exprimer leur opinion. Ils r�ussissent � enregistrer des albums (excellents au passage, je pourrais vous citer Celeste ou encore Guerilla Poubelle...), certains les proposant m�me en t�l�chargement gratuit !

Alors oui, mort aux grosses maisons de disques, qui exploitent la cr�ativit� artistique au profit d'un capitalisme croissant. La musique c'est devenu une sale bouffe, un plat mal pr�par�, que tout le monde consomme comme des moutons, et l'originalit� se voit ensevelit sous des tonnes de cl�nes soi-disant "artistiques"...

Bien entendu ceci n'est que mon humble avis, mais je pense sinc�rement qu'il se vaut. En tant que musicien moi-m�me, je sais tr�s bien le plaisir qu'on prend � jouer de la musique, en concert notamment, mais sans avoir � amasser tant de fric...

Il faudrait peut-�tre se r�veiller, parce que sinon tout devra bient�t s'acheter ! M�me les groupes devront payer pour jouer de leur propre musique...

Post� le: Dim Nov 25, 2007 18:09 Sujet du message:

Post� le: Dim Nov 25, 2007 19:41 Sujet du message:

Ben bien s�r que si, si tu es cr�atif tu le restes avec ou saans pognon, mais c'est ce qu'ils en font qui est influenc� par l'argent...

Mais t'as raison, t'as pas choisi les bons exemples au niveau de la cr�ativit� mdr ^^

Post� le: Dim Nov 25, 2007 19:43 Sujet du message:

ouai, j'aurais du prendre David Getta, Martin Solveig et... (AAAAAAH ZUTE!!!!)

hihihi...