Microsoft soup�onn� de marchander le soutien du Danemark

L�affaire agite le Danemark.

Bill Gates est soup�onn� d�avoir fait pression sur le Premier ministre pour qu�il ne retire pas son soutien � la directive sur les brevets logiciels.

Microsoft exercice-t-il un chantage � la d�localisation pour forcer le Danemark � maintenir son soutien � la directive europ�enne sur les brevets logiciels?
La question agite le pays depuis plusieurs jours, � la suite de la publication d'un article dans le quotidien �conomique Borsen.

Microsoft est propri�taire de l'�diteur danois Navision, �diteur de progiciel de gestion int�gr�, qui emploie environ 800 personnes.
Il en a fait son centre de recherche et d�veloppement de sa division "Business solutions".

Borsen rapporte les propos de Marianne Wier, directrice juridique de Microsoft Danemark, qui a assist� � une rencontre en novembre dernier entre Bill Gates et Anders Fogh Rasmussen, le Premier ministre danois.
Le fondateur de Microsoft aurait alors laiss� entendre que l'avenir de Navision dans le pays, pourrait d�pendre de l'encadrement juridique accord� aux brevets logiciels en Europe.

Elle a affirm� au quotidien que Bill Gates a d�clar�:
�Si je dois maintenir mon centre de d�veloppement au Danemark, alors il faut absolument que la question des droits de propri�t� intellectuelle soit r�solue. Sinon je d�m�nagerai [ce centre] aux �tats-Unis�.

Des propos qui ont provoqu� de vives r�actions dans le pays.
Ainsi les sociaux-d�mocrates, principal parti d'opposition, ont publi� un communiqu� de presse, intitul�:
�Le chantage ne doit pas dicter la politique informatique du Danemark�.

Le Parlement europ�en veut tout reprendre � z�ro

Pour sa part, Microsoft nie en bloc.
Klaus Holse Andersen, vice-pr�sident de la division "Business solutions", a d�menti toute volont� de quitter le Danemark.
�Ce n'est pas ce que [Bill Gates] a dit au cours de la rencontre, nous n'avons aucun projet cens� mener � la fermeture du site�, a-t-il expliqu� � ZDNet UK.

Selon lui, la discussion avec le Premier ministre a effectivement port� sur les brevets logiciels, sans qu'aucun lien n'ait jamais �t� �tabli avec Navision.
�Nous sommes effectivement tr�s partisans des brevets logiciels, mais je ne vois pas comment Borsen a fait le lien avec le site de Vedbaek [si�ge de Navision]�, a-t-il conclu.
En revanche, Marianne Wier, la directrice juridique, n'a jamais d�menti ses propros, ni demand� de droit de r�ponse au journal �conomique danois.

Microsoft a-t-il voulu agir pr�ventivement ?
Plusieurs gouvernements europ�ens, comme en l'Allemagne ou les Pays-Bas, ont en effet �t� contraints par leur parlement de revoir leur position.
Une situation qui ne semble pas �tre le cas du gouvernement danois qui affirme de ne pas avoir l'intention de retirer son soutien � la directive sur les brevets logiciels.

Ce dossier est toujours au point mort � Bruxelles.
Le Parlement europ�en vient officiellement de demander que ce texte soit abandonn�, pour que les d�bats reprennent � z�ro � partir d'un nouveau projet de directive.
Le Conseil des ministres et la Commission europ�enne ne semblent pas d�cid�s � acc�der � cette requ�te.

Avec Ingrid Marson � Londres pour ZDNet UK
Par Estelle Dumout
ZDNet France

Ben voyons, tous les coups sont permis pour rester num�ro 1.....

;-)

j'allais le dire xmouse

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respecter les autres c'est se respecter soi m�me.

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