Un peu de courage politique, Monsieur Devedjian !

Suite � l'Appel des pirates lanc� mercredi par le Nouvel Obs, le ministre de l'industrie Patrick Devedjian a souhait� r�pondre et clarifier ses positions sur la lutte contre le piratage, ce qu'il a fait dans une entrevue.

Totalement oppos� � l'id�e d'une taxe qui permettrait aux internautes de s'�changer librement des oeuvres musicales, le ministre souhaite laisser se d�velopper de nouveaux mod�les �conomiques pendant que les majors portent plainte contre quelques uns des cinq millions de fran�ais qui n'ont pas cette patience.
Alors qu'il semble lui-m�me entrevoir l'absurdit� des poursuites, Devedjian campe sur une position attentiste qu'un simple amendement � la loi pourrait pourtant enrayer.

"Le concept du tout gratuit est une illusion, [...] les auteurs ont droit � une juste r�mun�ration", explique Patrick Devedjian aux journalistes.
Ils lui demandaient quelle �tait sa r�action � l'appel "Tous pirates" lanc� par le Nouvel Obs contre la r�pression des P2Pistes.
Comme si refuser la r�pression c'�tait militer pour la pauvret� des cr�ateurs.

Le ministre s'interroge : "En vertu de quel principe une infraction, au motif qu�elle aurait lieu sur Internet, devrait-elle �tre prot�g�e contre toute poursuite ?".
En vertu d'un principe simple, Monsieur Devedjian : la soci�t� �volue, et le droit doit accompagner cette �volution de la soci�t� et non pas lutter contre.
Doit-on rappeler � l'homme de loi qu'aucun individu depuis la cr�ation moderne du droit d'auteur au moment de la R�volution fran�aise n'a jamais �t� poursuivi pour avoir commis une quelconque infraction � ce droit pens� et invent� pour r�gler des conflits entre professionnels ?
Jamais en plus de deux si�cles !
Et voil� que depuis deux petites ann�es se retrouvent poursuivies 9186 personnes � travers le monde !

Internet n'a pas invent� l'infraction, c'est certain.
Mais l'internet, parce qu'il a d�multipli� les cas d'infractions, a mis au grand jour les failles d'un droit d'auteur qui lorsqu'il s'applique aux relations professionnels-consommateurs, est d'une totale absurdit� et d'un d�siquilibre honteux.

L'imprimerie a fait na�tre le besoin de prot�ger les �diteurs.
Internet doit faire na�tre le besoin de prot�ger les consommateurs.

Vous le dites vous-m�me, Monsieur Devedjian :

"Il faut que ces poursuites soient mieux cibl�es, et concernent prioritairement la toute petite minorit� de pirates qui font commerce des t�l�chargements illicites".

Vous avez ce pouvoir Monsieur Devedjian ! Vous l'avez.
Amendez le code de la propri�t� intellectuelle et mettez en place une immunit� pour les reproductions et communications au public qui ne sont pas r�alis�es dans un but commercial !

Vous ne voulez pas d'une taxe pour compenser les cr�ateurs de cette immunit� accord�e aux millions de vos citoyens ?
Tr�s bien, ne la cr�ez pas !
"Il est vrai qu�il faut plus d�imagination et d��nergie pour d�velopper de nouvelles technologies que pour cr�er une nouvelle taxe !", dites-vous. Et bien forcez les professionnels du disque � l'avoir cette imagination.
En restant immobile et en n'ayant pas le courage politique de faire cesser par la force le clouage au pilori d'une poign�e d'individus, vous encouragez au statu quo et n'aidez ni les industriels dont vous avez la responsabilit�, ni les citoyens que vous devez repr�senter...

Guillaume Champeau Pour Ratatium

et ben oui quoi!! ecoute toi un peu Devedjian et ne penalise pas les internautes qui n'ont pour beaucoup surement pas les moyens de s'acheter autant de cd qu'ils le voudraient alors comment veux tu qu'ils puissent payer ses amendes de m^rdes?
alors foutez nous la paix et traquez les vrais problemes!!!!!!! :-x

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respecter les autres c'est se respecter soi m�me.

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