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Puce d'ID en implant sous-cutannée, un peu plus pres. |
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Auteur |
Message |
Le_Testeur
Moderateur ZeN


Anniversaire : 09 Aoû Zodiaque:  Sexe:  Inscrit le: 21 Oct 2003 Messages: 1182 Localisation: Tarn
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Posté le: Jeu Jan 27, 2005 12:14
Sujet du message: Puce d'ID en implant sous-cutannée, un peu plus pres.
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XXIe siècle technologie
Une puce sous la peau.
Plus besoin d'argent pour payer vos consommations dans cette boîte de Barcelone. Une puce greffée dans votre bras fera l'affaire...En attendant d'être appelée à d'autres usages.
Par François MUSSEAU samedi 03 juillet 2004 (Liberation - 06:00)
Barcelone envoyé spécial
Citation: | «N'ayez pas peur, ce n'est pas plus gros qu'un grain de riz !» Conrad Chase, beau brun aux yeux bleus se fend de son sourire le plus charmeur pour rassurer l'auditoire. Didactique, il fait passer un porte-clés dans lequel est incrustée une puce électronique blanche. En cette fin d'après-midi, au fond du Baja Beach Club, discothèque ambiance tropicale du bord de mer à Barcelone, dix-sept personnes s'apprêtent à servir de cobayes à une drôle d'expérience :
une puce à microfréquence («VeriChip», pour les simples mortels, du nom de la société qui la produit) va leur être greffée dans le bras gauche, à hauteur du biceps, juste sous l'épiderme. Pour les patrons de la discothèque, cette puce permettra d'identifier immédiatement, et à coup sûr, un individu : grâce à un scanner qu'il suffit de passer sur le bras, apparaissent aussitôt, sur un écran d'ordinateur, le nom du client, son numéro d'identification personnel,
ainsi que le crédit dont il dispose dans l'établissement. Plus besoin d'exhiber sa carte d'identité ni de porter sur soi son portefeuille. Les droits d'entrée comme le coût des consommations sont débités automatiquement par simple activation des rayons laser. Dans la zone VIP du Baja Beach Club, entre plantes exotiques, comptoirs de bar en bambou et requins gonflables, les cobayes trahissent une certaine nervosité. Tous sont des habitués du lieu,
et ils se sont laissé convaincre par Conrad Chase, le copatron de la discothèque. Fin mars, il a été le premier à se faire implanter une de ces puces. Vêtu de blanc, bronzé et musclé, il se tâte le bras gauche et prend les volontaires à témoin : «Regardez, je ne sais même pas où est ma puce. Je sais juste qu'elle est en moi, inoffensive, indolore, et qu'elle n'a provoqué aucune allergie. Des questions avant de passer à l'action ?» Une pinte de bière à la main,
Pepe, une armoire à glace vêtu d'une chemise à fleurs, demande :
«Peut-on se baigner avec ?» Des rires nerveux fusent dans l'assistance. Après un silence gêné, d'autres se risquent, plus sérieux : «La puce peut-elle se briser à l'intérieur du corps ?» Conrad répond avec un sourire : «Pour la casser, le coup devrait être si puissant qu'il faudrait plutôt s'inquiéter pour votre bras tout entier !» «La puce peut-elle déclencher les alarmes dans les aéroports ? Peut-être, mais pas plus qu'un bouton de veste en jean.»
«En cas de gêne, peut-on la retirer sans difficultés ? Aussi facilement qu'une écharde», assure Conrad. Un code-barres de supermarché En soi, la VeriChip n'est pas vraiment une nouveauté. Ce minuscule objet en verre de 12 mm de long, et 2 mm de large enserre une puce d'une mémoire de cinq kilobytes. «Pour l'instant, elle ne contient qu'un numéro d'identification. Mais on peut y stocker davantage d'informations», précise Conrad Chase, bombardé distributeur en Europe de cette puce
sous-cutanée (1). La VeriChip appartient à la famille des appareils d'identification à fréquence radio, en anglais les RFID. Commercialisée par une entreprise américaine basée en Floride, ADSX Inc., elle est déjà utilisée à des fins médicales ou sécuritaires assurent ses promoteurs : pister des malades atteints d'Alzheimer; garantir l'identification du personnel dans des lieux d'accès limité, tels des sièges de société. «La VeriChip n'est pas un émetteur de données.
Elle ne s'active que si elle est sollicitée par un scanner spécifique. Cela s'apparente davantage au code-barres d'un produit de supermarché», explique par téléphone Keith Bolton, directeur de VeriChip Corp., filiale d'ADSX. «Je veux étendre son utilisation à la vie quotidienne», dit Conrad Chase. En 1997, cet Américain venu de Miami, âgé de 39 ans, a ouvert à Barcelone sa discothèque modelée sur le Baja Beach Club, une boîte «tropicale» de Floride.
«Je cherchais un moyen innovant de fidéliser ma clientèle. En lisant une revue d'informatique, je suis tombé sur un article sur la VeriChip.» Aujourd'hui, il se vante d'être le premier commerçant au monde à proposer une puce greffée comme moyen de paiement. «Cela fonctionne comme une carte de débit. Le client doit simplement penser à approvisionner son compte régulièrement.»
Contrairement à ce qu'il tente de faire croire, il ne lui a pas été si facile de trouver des gens disposés à se faire implanter une puce dans le bras. Depuis mars, seuls une dizaine de volontaires se sont prêtés au jeu. «Au début, reconnaît-il, je me suis heurté à des résistances. Ceux à qui j'en parlais avaient peur d'être surveillés par satellite, peur d'être placés sous l'oeil de Big Brother.» Ce jour-là, dix-sept nouveaux cobayes ont accepté d'être «chipped», comme on dit en anglais dans la discothèque. La plupart d'entre eux ont du mal à expliquer leur motivation.
La puce et son implantation leur ont coûté 125 euros même si, sur cette somme, 100 ont été aussitôt crédités à leur compte personnel (une «faveur faite aux pionniers», dixit la discothèque). Ce sont des habitués, qui bénéficient déjà d'entrées gratuites. L'intérêt pratique du dispositif est donc limité au règlement des consommations.
«Je ne sais pas trop ce que je fais là», avoue Raquel, 23 ans, secrétaire dans une agence de pub, morte de peur en regardant se préparer l'infirmière qui lui demande si elle souffre d'une quelconque allergie, lui administre trois piqûres anesthésiantes dans le bras avant de lui implanter lentement la puce au moyen d'une seringue jetable, à la manière d'un vaccin. Raquel aura besoin d'une bonne demi-heure avant de se remettre d'une subite baisse de tension : «Mes parents étaient contre, mais peu m'importe. J'aime ce qui est nouveau. Avant, j'avais un piercing à la langue et aux lèvres, puis je m'en suis lassée...» Jaime, 50 ans,
employé d'un labo pharmaceutique, s'est livré à l'expérience en compagnie de son fils : «Pendant l'injection, j'ai senti comme une forte pression dans le bras, un peu inquiétante, mais ca fait partie de l'aventure. ça me fait sentir plus jeune.» Bizarrement, personne ne semble s'inquiéter des risques.
Avant l'opération, chacun appose sans broncher sa signature au bas d'une feuille où on peut lire que «le Baja Beach Club décline toute responsabilité médicale ou judiciaire à l'égard de cette puce qui, une fois implantée, devient propriété exclusive du porteur. Celui-ci est libre d'enlever, de réparer ou de modifier cette puce...» «De quoi voulez-vous que j'aie peur ?» demande Juan Luis, la trentaine avancée, employé d'une compagnie d'assurances. «Un ami physiothérapeute m'a tranquillisé.
Et puis ça fait quinze ans que je traîne un bout de métal dans ma hanche droite, suite à une opération chirurgicale. Ce n'est pas une petite puce qui va m'effrayer !» Les experts, d'ailleurs, ne sont pas alarmistes. «En principe, si l'opération est pratiquée avec soin, l'introduction d'une puce sous-cutanée ne pose pas de problème médical», estime Ignacio Mariyon, professeur de microbiologie à l'université de Navarre, à Pampelune.
Avis partagé par José Luis Del Pozo, praticien de la clinique de cette même faculté, spécialiste des infections de l'organisme. «Il y a deux types de risque, dit-il. Le premier, un rejet du système immunologique du patient, qui peut entraîner une fibrose, mais il est infime. L'autre serait une infection, si le biomatériel est introduit dans des conditions d'hygiène déficientes. Mais ce danger est plus faible encore que dans le cas d'une prothèse, car il s'agit d'une chirurgie minime et peu profonde.»
Un monde plus sûr Malgré un début laborieux, les promoteurs de la puce sont optimistes. Steve van Soest, un jeune Néerlandais attaché de relations publiques du Baja Beach Club, annonce 120 implantations d'ici à la fin de l'année rien qu'à Barcelone. «Début juillet, nous allons faire la même chose dans notre discothèque de Rotterdam, aux Pays-Bas. Les Néerlandais sont très ouverts aux nouvelles technologies, ça va marcher du tonnerre là-bas.
Notre prochain objectif, ajoute-t-il, sera d'établir un partenariat avec des magasins et autres discothèques de Barcelone, de façon que cette puce puisse être utilisée dans différents endroits et pour divers usages.» Conrad Chase est encore plus ambitieux : «A long terme, je suis convaincu que ce genre de puce permettra de nous passer de papiers d'identité et de cartes de crédit. C'est un moyen imparable de lutter contre la fraude. Vous avez là les prémices d'un monde plus sûr.» Un monde où l'individu pourrait être suivi à la trace ?
La perspective n'a pas l'air d'effrayer les greffés. «Cela ne me dérangerait pas que ma puce contienne toutes les informations me concernant, y compris mes comptes en banque, affirme Antoine Hazelaar, 34 ans, qui dirige un cyberguide sur le Barcelone by night. Je n'ai rien à cacher .Le seul danger serait qu'un autre puisse copier ma puce greffée.» |
Plus d'info ici :
http://www.implanter.org/avantpropos.htm
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Auteur |
Message |
Nol
Petit Bouddha Zen


Inscrit le: 26 Aoû 2003 Messages: 1131
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Posté le: Jeu Jan 27, 2005 14:26
Sujet du message:
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Les gens m'épatent par leur connerie!
Ils sont volontaires pour se faire mettre une puce sous la peau, tout ça pour rentrer en boite ?!!!!
Et on va y arriver vous aller voir, à avoir toutes nos infos sur nous dans un code barre ou un puce, n° de sécu, casier judiciaire, compte en baque, etc etc...
Et le pire c que ça ne leur fait même pas peur!
Citation: | «Cela ne me dérangerait pas que ma puce contienne toutes les informations me concernant, y compris mes comptes en banque, affirme Antoine Hazelaar, 34 ans, qui dirige un cyberguide sur le Barcelone by night. Je n'ai rien à cacher .Le seul danger serait qu'un autre puisse copier ma puce greffée.» |
Moi non plus, je n'ai rien à cacher mais c pas pour autant que je veux que tout le monde sache tout sur moi !  _________________ Car il est des circonstances dans la vie, où l'homme quelque intelligent et perspicace qu'il soit, se doit d'obtempérer à des solutions qui bien qu'aléatoires, n'en conservent pas moins une valeur intrinsèque sinon absolue.
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Auteur |
Message |
mouton63
Bouddha Zen


Anniversaire : 09 Mai Zodiaque:  Sexe:  Inscrit le: 26 Juil 2004 Messages: 3451 Localisation: dans mes montagnes
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Posté le: Ven Jan 28, 2005 07:02
Sujet du message:
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et le tatouage d'identité comme les animaux c'est pour quand?
ah non j'ai meme mieux!!!! le marquage au fer rouge!!! _________________ respecter les autres c'est se respecter soi même.
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Auteur |
Message |
Le_Testeur
Moderateur ZeN


Anniversaire : 09 Aoû Zodiaque:  Sexe:  Inscrit le: 21 Oct 2003 Messages: 1182 Localisation: Tarn
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Posté le: Ven Jan 28, 2005 11:00
Sujet du message:
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Cette puce existe depuis un moment mais n'etait experimentée 'que' dans les prisons ou en corée.
Son implantation dans nos régions va se faire delicatement et sur la durée, d'abord par orgueil ou elitisme, ensuite pour des raisons securitaires : genre si vous vous perdez dans la foret vous serez bien content qu'on vous localise, ou pour pas perdre son portefeuille, pour retrouver le mechant tueur d'enfant , blabla, en cas d'amnesie aussi c pas mal ... pis a l'arrivée en un dixieme de seconde il pourront connaitre, ben qui etait a la teuf dans le larzac, combien de temps vous passez devant le rayon des soupes knok plutot que majie, les rayons ou vous squattez ( hi-fi plutot que repassage ou le contraire) bref ... faites des enfants : ils vont s'amuser.
Les plus gros flicages arrivent toujours enrobées des mots 'liberté' 'democratie', 'facilité' , ... la revolution francaise a vu apparaitre la carte nationale d'identité, ce qui a l'epoque est tres mal passé ( les Anglais ont resistés 200 ans de plus que nous).
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Auteur |
Message |
Le_Testeur
Moderateur ZeN


Anniversaire : 09 Aoû Zodiaque:  Sexe:  Inscrit le: 21 Oct 2003 Messages: 1182 Localisation: Tarn
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Posté le: Ven Jan 28, 2005 11:14
Sujet du message:
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Citation: | Les lois actuelles obligeant la puce dans certains secteurs
Au Mexique
Le port de Verichip pour certains ouvriers a déjà commencé, tel qu’ABC News l’a expliqué dans son reportage du 15 juillet 2004
PREUVE dans le site officiel de ABC News :
Au Japon et au Danemark
Comme expliqué précédemment, les écoliers sont suivis à la trace par des puces « non sous-cutanées. »
PREUVE de la présence de cette pratique au Japon et au Danemark :
Et ça ne s’arrête pas…
Par exemple, comme il est dit d’ans l’article du journal « Le monde » du 25-26 Janvier 2004, certains fonctionnaires du service d’immigration imaginent déjà rendre la puce obligatoire pour les ressortissants des pays dits « de l’axe du mal » voulant séjourner aux USA.
PREUVE : Inscription payante dans lemonde.fr (eh oui !)
On peut bien entendu se demander où tout cela va nous mener... voici quelques possibilités à prévoir... |
Evidement en citation les liens vers les articles de presse internationales ne fonctionnent pas ( la flemme ) mais le lien que j'ai donné a la fin du premier post est pas mal : voir rubrique 'buts prétendus' et 'consequences'
La métaphore de la grenouille
Une très belle métaphore du philosophe Olivier Clerc décrit parfaitement la situation dans laquelle nous nous trouvons.
Citation: | "Imaginez une marmite remplie d’eau froide, dans laquelle nage tranquillement une grenouille. Le feu est allumé sous la marmite. L’eau se chauffe doucement. Elle est bientôt tiède. La grenouille trouve cela plutôt agréable et continue de nager. La température commence à grimper. L’eau est chaude. C’est un peu plus que n’apprécie la grenouille ; ça la fatigue un peu, mais elle ne s’affole pas pour autant. L’eau est maintenant vraiment chaude. La grenouille commence à trouver cela désagréable, mais elle est aussi affaiblie, alors elle supporte et ne fait rien. La température de l’eau va ainsi monter jusqu’au moment où la grenouille va tout simplement finir par cuire et mourir, sans jamais s’être extraite de la marmite.
Plongée dans une marmite à 50°, la grenouille donnerait immédiatement un coup de pattes salutaire et se retrouverait dehors."
http://www.olivierclerc.com/dossiers/dossiers.php?id_dossier=20
Voici une des raisons pour lesquelles les puces sous-cutanées n'effraient personne : on a eu droit à leur apparition progressive, comme la grenouille s'habituant à la chaleur de l'eau. Nous en sommes actuellement dans la phase où la chaleur nous affaiblit, mais nous devons absolument nous réveiller et faire un effort pour tenter d'en sortir avant être réellement cuits ! |
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