P2P: les propositions de l'Adami

La soci�t� de gestion des droits des artistes-interpr�tes se d�marque de la vision simpliste des Majors. Droit � la copie priv�e et licence l�gale permettraient de sortir de l'impasse

A la veille de l'ouverture du Midem � Cannes, le salon des professionnels de la musique, l'Adami revient � la charge sur le dossier qui va certainement occuper les esprits pendant cette manifestation: le peer-to-peer.

Depuis plus d'un an, les maisons de disque multiplient les initiatives pour endiguer le ph�nom�ne.
Il y a les campagnes d'information et de sensibilisation. Mais surtout, les Majors jouent la carte de la r�pression contre les internautes t�l�chargeurs: proc�s, coupure des connexions internet...

Cette r�pression aveugle dont les r�sultats sont tr�s relatifs (le trafic sur les plate-formes de P2P progresse) suscitent la pol�mique.
Chez les internautes bien s�r mais aussi chez les artistes.

Ainsi, l'Adami, soci�t� de gestion collective des droits de propri�t� intellectuelle des artistes-interpr�tes se distingue en faisant des propositions alternatives permettant de sortir de l'impasse de la r�pression.

Pour la soci�t�, "le peer-to-peer, reconnu comme un outil efficace et peu co�teux de diffusion, est aussi choisi par des op�rateurs importants, comme M6 en France, pour diffuser des contenus audiovisuels.
Le peer-to-peer appara�t donc � la fois comme un progr�s et comme la source d�un grave pr�judice pour les auteurs, les artistes interpr�tes et les producteurs".

"Il appara�t aujourd�hui illusoire de vouloir stopper un ph�nom�ne qui repose sur l�essence m�me d�Internet.
Ainsi, l�Adami s�oppose aux solutions qui privil�gient la r�pression et la culpabilisation du public, ainsi qu�� celles qui pr�conisent le verrouillage des �uvres et le filtrage des flux.

L'Adami fait donc trois propositions:
-constater que l�acte de t�l�chargement est un acte de copie priv�e, quand ce proc�d� de fixation ou de reproduction sur un support est utilis� dans le cadre du cercle de famille, pour le seul usage du copiste, et ce en d�pit du fait que certains logiciels imposent la mise � disposition aux fins d��change des fichiers t�l�charg�s.

-r�viser le Code de la propri�t� intellectuelle pour qu�il habilite la commission administrative de l�article L.311-5 � fixer un tarif sp�cifique � ce type de copie priv�e, qui soit incorpor� dans le prix pay� chaque mois par le public aux fournisseurs d�acc�s, en fonction de la cat�gorie de l�abonnement.

-r�viser le Code de la propri�t� intellectuelle pour qu'il habilite les organisations d'ayants droit et les organisations de consommateurs � conclure au plan national une licence contractuelle �tendue, selon un r�gime juridique inspir� de ceux existant dans les pays scandinaves. Il s'agit d'autoriser globalement les actes d'up load ou de mise � la disposition du public, tout en fixant les limites et les conditions de ces actes.

Le droit � la copie priv�e et l'�tablissement d'une licence l�gale pr�lev�e sur les abonnements devrait "tendre � responsabiliser les internautes tout en leur permettant d�acc�der � la culture par un moyen qui se trouve aujourd�hui au c�ur de la soci�t� de l�information", explique l'Adami.

Au del� de ces propositions, il faudra bien que l'Industrie du disque change de m�thode.
Et adapte le mod�le du P2P � la vente de musique en ligne. Preuve que les esprits changent, Sony s'est rapproch� de l��diteur de logiciels d��change en ligne Grokster et a cr�� une joint-venture baptis�e Mashboxxx .

Par Olivier Chicheportiche pour Silicon

Post� le: Sam Jan 22, 2005 12:51 Sujet du message:

h�h� certains savent r�fl�chir... c'est un debut :p

faut voir la suite hein

@+

Post� le: Sam Jan 22, 2005 12:58 Sujet du message:

c'est bien sa mais j'esperd que la suite sera comme sa @+
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Sleon une �dtue de l' uvinertis� de Cmabrigde, l'odrre des ltteers dnas un mtos n'a pas d'ipmrotncae, la suele coshe ipmrotnate est que la pmeir�re et la dren�ire soit � la bnnoe pclae. Le rsete peut �rte dnas un ds�rorde ttoal et vuos puoevz tujoruos lrie snas porlbl�me. C'est prace que le creaveu hmauin ne lit pas chuaqe ltetre elle-mm�e, mias le mot cmome un tuot.

Post� le: Sam Jan 22, 2005 16:38 Sujet du message:

on va bien finir par y arriver!!
meme s'il faut payer un surplus a mon abonnement pour pouvoir telecharger gratuitement je ne suis pas contre (a condition toutefois que ce surplus ne soit pas exager�)
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respecter les autres c'est se respecter soi m�me.

http://i16.servimg.com/u/f16/11/21/74/24/sigmou10.jpg

Post� le: Dim Jan 23, 2005 19:08 Sujet du message:

Ou� c'est clair ce serait trop top.Esperons que sa continue dans ce sens.
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L'erreur est humaine mais le pardon est divin.

ath�na exclamation!!!

Post� le: Lun Jan 24, 2005 09:40 Sujet du message:

L'industrie du disque veut accentuer la guerre au piratage

L'industrie du disque est engag�e dans une lutte f�roce contre le piratage et doit intensifier les poursuites judiciaires contre les contrevenants assidus, a d�clar� samedi John Kennedy, pr�sident de l'IFPI lors du Midem, forum professionnel annuel � Cannes.

Selon la F�d�ration internationale de l'industrie phonographique, 7.000 personnes ont �t� poursuivies en 2004 pour avoir �chang� ill�galement de la musique en ligne, dont un cas concernant une enfant de 12 ans.

"Quiconque se targuera d'�tre sur le point de gagner la guerre contre la piraterie serait des plus insens�.
Mais si nous ne faisons pas cet guerre, �a empirera", a d�clar� John Kennedy lors d'une conf�rence.

"Les proc�s seront encore plus nombreux en 2005.
Nous esp�rons qu'un jour ils ne seront plus n�cessaires."

L'industrie de la musique rend les �changes de musique via internet responsables de la chute des ventes de disques au cours des derni�res ann�es.

"Rien de tout ceci ne nous fait nous sentir formidables", a dit le pr�sident de la F�d�ration internationale de l'industrie phonographique. "Pendant des ann�es, nous sommes rest�s sans rien faire tandis qu'on nous volait d�lib�rement notre musique. Nous avons essay� d'�duquer les gens pour les amener � �tre compr�hensifs et, en seulement dernier ressort, nous avons entam� des proc�dures judiciaires et d�s lors seulement contre les plus coupables."

Kennedy a estim� que les ventes mondiales en 2004 ont �t� plut�t stables, une faible baisse des ventes des supports traditionnels (CD, DVD) ayant �t� compens�e par une hausse des ventes de musique sur les sites l�gaux.

Les analystes du secteur disent que la strat�gie du b�ton et de la carotte, qui lie le d�veloppement des disquaires en ligne comme iTunes et Napster et les proc�s contre les adeptes des plate-formes gratuites en ligne, a entrav� la hausse de la fr�quentation des r�seaux gratuits d'�change "peer-to-peer" (poste � poste) tels que Kazaa.

Le nombre de chansons vendues par les disquaires en ligne a �t� multipli� par 10 en 2004 avec l'ouverture de plus de 230 sites internet.

Ce march� �tait estim� � pr�s de 330 millions de dollars l'ann�e derni�re, soit � peu pr�s 1% des ventes totales de musique, un chiffre qui devrait doubler en 2005, selon l'institut de statistiques Jupiter.

par Adam Pasick pour Tiscali.Actu

Post� le: Lun Jan 24, 2005 11:46 Sujet du message:

je croyais qu'il avait commencer a comprendre..mais apparament c'est vraiment des debile .. il sont pay� tres chers ... pour repondre cela, il faudrai vraiment qu'il essaye d'arreter de pens� qu'au fric ( meme si s'en est un peu la cause .. )
vraiment c'est desolant de voir truc comme ca... il ferai mieux de se concentre sur les reseau de pedophile ou autre .. au lieu de nous faire chier ( bah oui mais ca rapporte pas de fric les pedophile .. ) pff

Post� le: Lun Jan 24, 2005 12:37 Sujet du message:

C'est clair tout � fait daccord avec toi snakouz.

Post� le: Lun Jan 24, 2005 13:45 Sujet du message:

clair que je suis tout a fait d'accord avec toi snakouze
ca me revolte de voir a quel point ils sont debiles
au lieu d'affronter les sujets les plus graves on s'en prend aux internautes sans defense (le seul crime: aimer les films et les musiques) mon Dieu quels mechants nous sommes :-x