Surveillance �lectronique et Internet

Surveillance �lectronique et Internet : les chefs de police du Canada demandent des amendements au Code criminel

(Presse Canadienne)- Les chefs de police du Canada ont demand� hier au gouvernement f�d�ral des amendements au Code criminel qui les aideraient � combattre la criminalit� �lectronique.

La requ�te de l'Association canadienne des chefs de police n'est pas nouvelle, mais hier le pr�sident de l'organisme Edgar McLeod a lanc� un nouvel appel, en affirmant que la l�gislation actuelle �tait d�pass�e et �constituait une menace s�rieuse pour la s�curit� des citoyens�.

M. McLeod, qui est aussi chef du Service r�gional de police de Cap-Breton, en Nouvelle-�cosse, a ajout� que la police perdait du terrain dans sa lutte contre la criminalit�, � cause de r�glements adopt�s en 1974, alors que les t�l�phones fonctionnaient toujours � cadran.

Les technologies �voluent plus vite que la police

�La technologie a progress� depuis ce temps mais les lois n'ont pas suivi, a d�clar� M. Edgar, en marge de la conf�rence annuelle de l'association. Le temps est venu de faire quelque chose.�

Les corps policiers voudraient des changements au code qui rendraient plus facile l'obtention de mandats pour lire les courriels de suspects, suivre leurs all�es et venues sur Internet et �couter leurs conversations sur t�l�phones cellulaires ou sur Internet. Le combat contre la pornographie infantile et l'exploitation des enfants sont au centre de leurs pr�occupations, disent-ils.

Pour le moment, les demandes des chefs de police semblent trouver un certain �cho au sein du gouvernement. La semaine derni�re, la ministre de la S�curit� publique Anne McLellan affirmait devant l'Association des commissions de police que �son minist�re �tudiait s�rieusement la question�.

L'industrie des t�l�communications n'est pas convaincue cependant que des changements au Code criminel soient n�cessaires pour combattre la criminalit� sur Internet.

�Les lois actuelles peuvent tr�s bien s'appliquer � ce genre de criminalit�, affirme Robert Guerra, directeur de Privateer, une organisation qui se pr�sente comme une coalition de professionnels en informatique et de d�fenseurs des droits de la personne. Les policiers ont les pouvoirs d'agir en mati�re de crime �lectronique, mais ils doivent d'abord obtenir l'autorisation d'un juge avant d'intercepter des conversations sur Internet.�

Peter Barnes, pr�sident de l'Association canadienne des t�l�communications, affirme pour sa part qu'il en co�terait extr�mement cher � l'industrie pour satisfaire les chefs de police.

�Quelle que soit la solution choisie, il nous faudra trouver une fa�on de payer pour le temps et les efforts techniques qui seront n�cessaires pour conserver les informations demand�es par la police�, soutient M. Barnes.

�C'est tr�s compliqu� comme travail, et tr�s co�teux aussi. � mon avis, nos clients n'ont pas � subventionner une telle entreprise polici�re.�
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Ce qui ne tue pas mon zoli petit ordinateur le rend plus Zen... et moi z'aussi !!!