Peer to peer

Grokster et Streamcast battent les majors en appel

Grokster et StreamCast Networks, accus�s par les industries am�ricaines du disque et du cin�ma de faciliter le piratage, ont �t� innocent�s par une cour d'appel am�ricaine jeudi dernier.

Les �diteurs am�ricains de logiciels peer to peer Grokster et StreamCast Networks, l'op�rateur de Morpheus, ne sont pas coupables de faciliter le piratage de titres musicaux et de films. Telle est la d�cision, prononc�e jeudi dernier par la neuvi�me cour d'appel f�d�rale des Etats-Unis. Cette d�cision confirme le jugement d'avril 2003 de la cour de Los Angeles, saisie par les maisons de disques et les studios de cin�ma am�ricains.

Les industries am�ricaines du disque et du cin�ma essuient l� une d�faite mais ne perdent pas la guerre d�clar�e aux pirates. Elles attendent d'autres d�cisions de justice concernant des plaintes, d�pos�es � l'encontre de pr�s de 3.900 individus, pour t�l�chargement ill�gal de fichiers musicaux et de films. Elles maintiennent, de plus, la pression exerc�e sur le s�nat dans le but d'�tendre la port�e de la loi sur le copyright am�ricain aux distributeurs de logiciels peer to peer.
Une premi�re victoire avait �t� remport�e par les majors am�ricaines en f�vrier 2001 contre Napster et sa plateforme d'�changes de fichiers. A cette �poque, la m�me neuvi�me cour d'appel f�d�rale avait condamn� Napster car celui-ci maintenait et contr�lait lui-m�me les serveurs qui recherchaient les fichiers disponibles sur les ordinateurs des internautes connect�s � sa plateforme. Cette fois, la cour d'appel a d�cid� de disculper les �diteurs car eux ne contr�lent pas les utilisateurs de leurs logiciels P2P.

En France, cinq internautes ont �t� condamn�s, en avril dernier, pour t�l�chargement ill�gal de fichiers musicaux et un autre pour piratage de vid�os. Ils �taient attaqu�s par les industries du disque et du cin�ma qui ont r�cemment engag� des poursuites judiciaires contre d'autres internautes.

Le syndicat national de l'�dition phonographique (Snep), et les autres repr�sentants des producteurs de films et des maisons de disques telles la Sacem, combattent �galement le piratage sur d'autres fronts. Derni�rement, ils ont su faire pression sur le gouvernement pour que soit renforc�e la loi "Informatique et libert�s", qui autorise, depuis peu, la constitution de fichiers de fraudeurs.

Pfff...
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Ce qui ne tue pas mon zoli petit ordinateur le rend plus Zen... et moi z'aussi !!!