le co�t du recyclage informatique pose encore question

La transparence sur le co�t du recyclage informatique pose encore question

Les directives europ�ennes sur le recyclage des �quipements �lectroniques devaient �tre transpos�es avant le 13 ao�t 2004. En France, un d�cret n'est toujours pas finalis�. Une difficult� porte sur l'affichage du co�t du recyclage par produit vendu.

Comme nous l'indiquions en juillet dernier, la France, comme la plupart des autres pays de l'Union europ�enne, est en retard dans la transposition de deux directives europ�ennes portant sur la r�cup�ration des d�chets �lectroniques . Elles devaient th�oriquement �tre transpos�es dans le droit national avant le 13 ao�t 2004.

En France, �la transposition se fera par d�cret�, nous avait r�cemment pr�cis� Herv� Vanlaer, sous-directeur des produits et des d�chets au minist�re de l'�cologie et du d�veloppement durable.
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Ce texte a �t� �labor� par concertation au sein d'un groupe de travail que les pouvoirs publics ont organis� avec les syndicats professionnels repr�sentant notamment les industriels de l'�lectrom�nager, de l'�lectronique grand public et de l'informatique.

Un des principaux sujets de discussion porte sur l'�ventuelle obligation d'afficher, dans le prix du mat�riel, la part correspondant aux co�ts du recyclage. Cela s'appelle la "contribution visible" (visible fee, en anglais) et repr�sente donc la contribution du consommateur � l'effort g�n�ral pour recycler ces produits (dont certains composants peuvent �tre toxiques pour la sant� et l'environnement) une fois mis au rebut.

La Commission europ�enne recommande l'affichage de cette contribution, mais ne l'impose pas.

Le secteur informatique fran�ais oppos� � la "visible fee"

En France, cette option est encore sujette � discussion. �Certains fabricants y sont favorables, d'autres non�, nous confie-t-on � l'Agence de l'environnement et de la ma�trise de l'�nergie (Ademe). Des dissensions confirm�e par Laurent Farlotti, directeur de projet logistique pour le constructeur informatique Nec France: �Globalement, le secteur de l'�lectrom�nager et celui de l'�lectronique grand public sont plut�t favorables, et celui de l'informatique s'y oppose�, admet-il � ZDNet.

Les constructeurs informatiques, repr�sent�s par l'union de syndicats professionnels Alliance TICS, pointent du doigt la complexit� du calcul permettant d'obtenir le montant exact de cette contribution pour chaque machine.

�Il faudrait faire des pr�visions sur ce que va co�ter le recyclage de toutes les machines, et le ramener au volume d'unit�s vendues�, poursuit Laurent Farlotti. �Il est d�j� difficile de pr�voir combien vont nous �tre retourn�es en r�cup�ration...�

Un calcul qui devient encore plus complexe dans le secteur informatique, du fait qu'il s'adresse � la fois au grand public et aux entreprises, poursuit-il. En Belgique, o� avait d�j� �t� vot�e une loi sur le sujet avant le vote des deux directives, les constructeurs informatiques affichent la contribution, m�me sur leurs catalogues, � prix fixe: par exemple, elle est de 3 euros par ordinateur ou de 6 euros pour un �cran plat LCD.

En France, l'arbitrage final sera bien entendu rendu par le minist�re de l'�cologie, qui devrait proposer une derni�re version du texte en septembre prochain, avant son passage devant le conseil de la concurrence et le Conseil d'�tat.

ZDNet France