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Le piratage pourrait être compensé par la licence légale |
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Auteur |
Message |
Titine
ZenAdmin
Anniversaire : 14 Nov Zodiaque: Sexe: Inscrit le: 15 Déc 2003 Messages: 12462 Localisation: «« Tout Près des Etoiles »»
Citer
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Posté le: Mar Juin 22, 2004 10:26
Sujet du message: Le piratage pourrait être compensé par la licence légale
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Interview: Tariq Krim (Génération MP3) : Le piratage pourrait être compensé par la licence légale
Par Arnaud Devillard -
Editeur du site Génération MP3, Tariq Krim a étudié la viabilité du peer-to-peer comme modèle économique pour la musique en ligne. Des réflexions qui se heurtent aux réticences de l'industrie du disque.
C'est pour l'Adami, société civile de gestion de droits pour les artistes, musiciens et interprètes, que Tariq Krim a présenté mardi 15 juin au cours d'un colloque à la Mutualité, à Paris, ses travaux censés démontrer que le peer-to-peer peut devenir le nouveau générateur de croissance pour l'industrie du disque. Ces travaux intègrent la proposition de l'Adami d'une licence légale prévue pour compenser le préjudice subi par les artistes à cause du piratage.
Autant d'idées qui passent mal, comme l'ont démontré les discussions houleuses lors du colloque entre les divers participants au débat, de la Sacem aux labels indépendants, en passant par l'UFC-Que Choisir ou les organisations syndicales (CGT, CFDT).
01net. : Qu'est-ce qui a amené l'Adami à commander cette étude sur le peer-to-peer ?
Tariq Krim : Il existe des gens, dans les maisons de disques, qui ne savent absolument pas ce qu'est le peer-to-peer. Ils l'ont idéalisé et ne voient pas ses défauts qui, justement, pourraient être exploités pour en faire quelque chose de valable.
Mais il y a deux obstacles à cela. D'abord, si on veut demain tout mettre en ligne, on ne peut pas, car rien n'est prêt. Ensuite, certains sont persuadés, je pèse mes mots, que la répression, le filtrage, les procès et les mesures techniques de protection vont forcer les gens à aller sur les services légaux. Mais si on leur demande Et si ça ne marche pas, vous faites quoi ? , ils ne savent pas répondre. Ils n'ont pas de plan B. C'est ce qui a motivé l'étude.
Quel serait le mécanisme de la licence légale ?
L'idée de la licence légale c'est de dire : il y a un phénomène [le peer-to-peer, NDLR], on ne peut pas l'arrêter. Mais il existe un système qui s'appelle la copie privée, étendons-le. Le problème de la copie privée, c'est qu'il faut identifier ce qui est copié. Ce ne sera pas parfait, mais ça peut se faire.
Cela revient quand même à légitimer quelque chose d'illégal ?
Non, ça ne légaliserait rien, ça compenserait. Car ce à quoi il faut parvenir, c'est faire migrer les gens qui téléchargent illégalement, sur Kazaa par exemple, vers des services de peer-to-peer payants et légaux. Même si on avait 60 % d'internautes sur ces services légaux, il resterait toujours un pourcentage sur les services sauvages. La licence légale servirait à compenser ce chiffre.
Vous parlez de développer un peer-to-peer légal en corrigeant les défauts actuels de ce genre de plate-forme. Cela donnerait quoi, concrètement ?
Des contenus homogènes en qualité. Aujourd'hui, 60 % des requêtes pour obtenir un album complet avec la même qualité sur tous les titres se soldent par un échec. Le MP3 n'est pas un très bon format, contrairement à des formats, comme Flac (Free Lossless Audio Codec) par exemple, qui permettent une écoute en qualité CD.
Il faut voir que pour l'instant, le peer-to-peer se fait avec les moyens du bord. Et puis la qualité des réseaux est faible, instable, car de plus en plus d'internautes vont et viennent uniquement pour télécharger. Si on développe du peer-to-peer légal, alors vous pouvez mettre en place des systèmes de cache, vous donnerez plus de moyens aux FAI pour valoriser et gérer leurs réseaux.
La solution que je soutiens est celle d'un paiement forfaitaire illimité. Par exemple 5 euros par mois pour toute la musique classique. Cela revient à faire créer du peer-to-peer thématique légal, calqué sur le modèle de la télévision câblée, par des gens qui s'y connaissent.
Vous allez me répondre que c'est la porte ouverte pour voir partir vers Kazaa les contenus achetés légalement. Sauf que si ce sont vraiment des services de qualité pour lesquels on paie, je pense que ça peut fonctionner.
Le dispositif de la licence légale prévoit d'impliquer les FAI. Comment ?
Ils représentent un outil de collecte formidable. Quand vous payez votre abonnement télé au câble, vous envoyez votre chèque à Noos, pas à Paris Première. Là, ce serait la même chose, une partie de l'abonnement servirait à la rémunération des artistes.
Mais qu'en pensent-ils ? Ils n'étaient pas au colloque de l'Adami.
Il y a de très bonnes discussions avec les FAI. Mais ils craignent de faire office de boucs émissaires. Ainsi, si une maison de disques fait fermer votre compte, vous n'allez pas vous dire que ça vient de Universal, mais de Wanadoo. Du coup, vous partez vous inscrire chez Free. Les FAI sont une quinzaine aujourd'hui, mais dans quelques années, ils seront trois. Forcément, leur problématique est ailleurs.
Et du côté des maisons de disques, quels sont les blocages ?
Il faut passer d'un mode de gestion label par label à une gestion collective des rémunérations. Seule la Sacem est prête à le faire. Excepté pour les sonneries de mobiles, les producteurs ne veulent pas gérer collectivement, car c'est une atteinte à leurs droits exclusifs.
Les rémunérations passeraient, par exemple, à 25 % pour les artistes, 25 % pour les producteurs et 50 % pour les auteurs. Or, actuellement, les chiffres se répartissent ainsi : entre 5 et 10 % pour les artistes, 8 % pour la Sacem et le reste pour les producteurs... Ce qui bloque les discussions, aujourd'hui, c'est un problème de pourcentage. Le refus du mode forfaitaire est en train de pénaliser l'avenir du marché légal.
Cette manière de vendre de la musique nécessite aussi un changement d'état d'esprit ?
C'est vrai que c'est difficile à admettre, mais ce ne serait plus le contenu le plus important mais le service. L'industrie s'est tellement focalisée sur les pirates qu'elle en a oublié ses clients.
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Auteur |
Message |
blackmoumout
ZenAdmin
Sexe: Inscrit le: 07 Mar 2004 Messages: 1901 Localisation: Je sais plus trop bien...
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Posté le: Mar Juin 22, 2004 19:59
Sujet du message:
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En tout cas, le texte est un peu long mais arrivé à la moitié, on voit de suite que c'est encore un truc totalement utopique !!!
Malheureusement il faut arrêter de rêver !!!
Le peer-to-peer est lancé et on ne pourra pas empêcher ce flot eprmanent de données !!! Sauf avec des mesures drastiques !!!!
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Auteur |
Message |
Week54
Membre d'Honneur
Inscrit le: 18 Juil 2003 Messages: 1928 Localisation: Lorraine
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Posté le: Sam Juin 26, 2004 14:06
Sujet du message:
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oulllaa ces long a lire tout cas dit donc ^^ enfin si ces pour leur pseudo licence légale qui nous protregerais pas du tout il peuvent se la gardé license legale veut dire chez moi qu'on peut dl sans que les flic puissent venir un jour chez nous et veut pas dire on met un taxe en plus mais on arrete quand meme les gens
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