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Pour l'Adami, il y a du bon dans le peer-to-peer |
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Auteur |
Message |
Titine
ZenAdmin
Anniversaire : 14 Nov Zodiaque: Sexe: Inscrit le: 15 Déc 2003 Messages: 12462 Localisation: «« Tout Près des Etoiles »»
Citer
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Posté le: Lun Juin 21, 2004 13:07
Sujet du message: Pour l'Adami, il y a du bon dans le peer-to-peer
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Pour l'Adami, il y a du bon dans le peer-to-peer
La société de gestion des droits des artistes interprètes a publié une étude qui estime que le P2P n'est pas une menace mais un "défi à relever". Une opinion qui détone dans une filière généralement en guerre contre les échanges.
C'est une étude sur le Peer-to-peer commandée par un acteur clef du marché de la musique : l'ADAMI administre les droits des artistes musiciens interprètes français. C'est pourtant une étude qui va à l'encontre du discours tenu par la filière musicale et réhabilite les échanges de fichier en considérant qu'ils ne constituent pas une menace, mais "un défi à relever en recourant à la créativité".
Effet positif sur la conso
Dans cette étude présentée jeudi, l'ADAMI souligne notamment que "le marché de la musique n'est pas que le marché du disque". Celui-ci, note-t-elle, est caractérisé désormais par "la part croissante des revenus indirects", qu'il s'agisse de la copie privée ou de la cession de droits pour une publicité ou un film. L'étude de l'ADAMI fait ainsi apparaître la diversité des mécanismes de rémunération de la musique: reversement direct (billetterie), prélèvement à la source (télévision), redevance (copie privée)... Pour l'ADAMI, "la numérisation et la recherche de nouveaux modes de rémunérations accroissent cette complexité".
Contrairement à ce qu'affirment nombre d'acteurs, l'étude estime que "l'effet P2P sur la consommation est globalement positif", car, il engendrerait "un surplus de consommation musicale" (achat de disques, de billets de concerts, d'équipements supplémentaires, baladeurs etc...). En outre, relève l'étude, "l'économie P2P a généré plus de rentrées fiscales que les services légaux".
Licence légale
Pour rémunérer les ayants droit, l'ADAMI prône l'instauration d'une "licence légale" sur les abonnements des fournisseurs d'accès. Une solution que rejettent catégoriquement les éditeurs phonographiques, qui demandent pour leur part le "droit d'autoriser", à leur convenance.
La publication de ce document intervient alors que l'industrie du disque subit un tassement de son chiffre d'affaires (marché français en recul de 10% en 2003 et de 15% sur le premier trimestre 2004). Les éditeurs phonographiques imputent au téléchargement illégal la cause principale de cette crise.
L'ADAMI gère les droits de quelque 60.000 artistes interprètes (chanteurs, chefs d'orchestre, comédiens, danseurs). Elle revendique 20.000 associés. En 2003, l'ADAMI a perçu 42,3 MEUR, dont 27,3 MEUR ont été reversés aux artistes.
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