[info]Musique en ligne

l'industrie fran�aise attend l'adoption de la LCEN pour passer � l'action
Des poursuites contre des internautes ont �t� engag�es la semaine derni�re au Canada, en Italie, en Allemagne et au Danemark. En France, les producteurs d�clarent attendre l'adoption d�finitive de la loi Fontaine, dont l'examen au S�nat reprend mardi.

Les poursuites contre les utilisateurs de r�seaux peer-to-peer se multiplient depuis quelques mois, et plus seulement aux �tats-Unis. L�industrie internationale du disque a d�marr� une op�ration d'intimidation � grande �chelle, en lan�ant de tr�s m�diatis�es vagues de poursuites contre ceux qu'elle d�signe comme des pirates.

En d�but de semaine derni�re, la F�d�ration internationale de l�industrie phonographique (IFPI) a d�pos� 247 plaintes contre des internautes en Italie, en Allemagne, au Danemark et au Canada. Elles se concentrent sur des personnes connect�es aux r�seaux de Kazaa, DirectConnect, WinMX, eMule et iMesh. En Grande-Bretagne, la British Phonography Industry (BPI) a pr�cis� de son c�t� qu�elle allait commencer � adresser des mises en garde � ceux qui t�l�chargent le plus de fichiers sous copyright.

Fin mars, c'�tait la RIAA (Recording Industry Association of America), le syndicat du disque am�ricain, qui entamait 532 nouvelles proc�dures contre de pr�sum�s pirates. Au total, pr�s de 2.000 poursuites ont �t� engag�es par cet organisme aux �tats-Unis.

Plus de 2.000 poursuites aux �tats-Unis

L�industrie du disque doit cependant composer avec de nouveaux contradicteurs. La semaine derni�re, une �tude universitaire am�ricaine a conclu que le t�l�chargement peer-to-peer ne joue qu�un r�le minime dans la diminution des ventes de CD. Un constat recoup� par le responsable de la musique au sein du plus grand distributeur fran�ais de produits culturels, la Fnac. Un s�rieux coup de canif � l�argumentation principale des maisons de disques, qui n�ont cess� de stigmatiser l��change de fichiers comme le mal absolu.

Au Canada, les maisons de disque viennent d'essuyer un revers significatif: un juge f�d�ral a refus� la requ�te de la CRIA, l��quivalent canadien de la RIAA, qui voulait obliger plusieurs fournisseurs d�acc�s � fournir les identifiants de 29 de leurs abonn�s, soup�onn�s de t�l�chargements abusifs. Il a estim� que les maisons de disques n�ont pas apport� de preuves suffisantes sur la culpabilit� des abonn�s.

Une m�saventure dont veulent se pr�munir les ayants droit fran�ais. Ils n�ont jusqu�� pr�sent jamais encore os� s�en prendre directement aux utilisateurs de r�seaux peer-to-peer. Ils compte en revanche sur l�adoption de la loi pour la confiance dans l��conomie num�rique (LCEN) pour avoir les coud�es franches.
Ce texte sera examin� au S�nat, en deuxi�me lecture, � partir du 6 avril.

�Nous ferons la m�me chose en France [que l�IFPI] dans les semaines ou les mois qui viennent�, a d�clar� � Reuters Herv� Rony, le directeur g�n�ral du Snep, le Syndicat national de l��dition phonographique et principal porte-parole des maisons de disques en col�re. �Quoi qu�il arrive, le d�p�t d�actions en justice contre les internautes est in�vitable.�

En France, les maisons de disques adopteront �une strat�gie � double d�tente�

La LCEN leur permettra, en outre, de s'en prendre �galement aux fournisseurs d'acc�s internet (FAI), rappelle-t-il, puisqu�elle risque de leur imposer une obligation de filtrage des contenus illicites; une disposition qui pourrait s�appliquer aux syst�mes d��changes de fichiers. �Nous avons une strat�gie � double d�tente: agir contre les internautes ne nous dispensera pas d�agir contre les fournisseurs d�acc�s pour qu�ils filtrent�, a conclu le responsable du Snep.

�[L'obligation de filtrage de tout site illicite] est r�put�e inefficiente, illusoire et contre-productive�, lui a r�torqu� aussi s�chement Marie-Christine Levet, patronne de Club-Internet et actuellement pr�sidente du lobby des FAI (l'AFA), dans une tribune publi�e dans Lib�ration mercredi dernier. �Voici une mesure qui risque donc de s'av�rer techniquement inappropri�e. J'ajoute qu'elle alourdirait significativement la facture de l'abonn�, ce qui ne manquerait pas de porter un coup au d�veloppement de la soci�t� de l'information, qui conditionne la modernisation socio-�conomique de notre pays�. Rappelant que �les majors du disque (...) n'ont su anticiper l'impact du haut d�bit sur les modes de consommation musicale�, elle ajoutait: �Naturellement, il est tentant de nous faire passer pour des "pyromanes de la culture". La formule porte. La r�alit� est tout autre. Et, surtout, de telles insinuations ne contribuent �videmment pas � r�duire, voire �radiquer, la pratique du piratage.�

Rappelons que les versions pr�c�dentes de la LCEN incluait �galement une disposition visant � obliger les FAI ou h�bergeurs � surveiller, dans leurs forums et sur les pages qu'ils h�bergent, tous propos racistes, x�nophobes et faisant l'apologie de l'abus sexuel sur des enfants. Reste � savoir, depuis le remaniement de jeudi dernier, si cette mesure va bel et bien dispara�tre du projet de loi, comme Nicole Fontaine, l'ancienne ministre de l'Industrie, s'y �tait engag�e. Son rempla�ant Patrick Devedjian n'a pas encore fait part de ses intentions sur ce dossier.

Voila, on peut encore constater que cette gueguerre est d�clar�e partout !!!
Enjoy !!!
R�jouissons-nous, tout le monde va perdre des plumes, mais gardons espoir !!!
La Zenzone pour tous, tous pour la Zenzone, avec �a nous vaincrons la Len !!!

mouarf on dirait une mini guerre froide un peu leur truc quand meme lol ...