[info] AZF r�it�re ses menaces....

Dimanche 14 mars 2004 - 11:40
PARIS (AFP) -

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Des agents de la SNCF inspectent les voies de chemin de fer
� AFP/Archives

Le myst�rieux "groupe AZF" a repris contact avec les autorit�s par courrier adress� � l'Elys�e et au minist�re de l'Int�rieur, en r�it�rant ses menaces d'attentats et en augmentant le montant de la ran�on qu'il exige.

"AZF" a renouvel� ses menaces de faire exploser des bombes au passage de trains cette semaine, et en a profit� pour "augmenter son prix en haussant le montant de la ran�on", a-t-on appris samedi de sources proches du dossier, qui ont refus� de pr�ciser la nouvelle somme exig�e. Jusqu'alors, "AZF" r�clamait "4 millions de dollars et un million d'euros".

Dans son �dition � para�tre lundi, L'Express r�v�le que cette prise de contact avait �t� faite par l'interm�diaire d'une "lettre � la pr�sidence de la R�publique". Le 14 d�cembre dernier un certain "groupe AZF" annon�ait pour la premi�re fois son "existence" dans une double lettre � la pr�sidence de la R�publique et au minist�re de l'Int�rieur, d�non�ant le "syst�me socio-�conomique" et pr�venant en substance : "Vous entendrez bient�t parler de nous".

Ce n'est toutefois qu'un mois plus tard que, par les m�mes voies, "AZF" refaisait surface, puis � quatre autres reprises, r�clamant l'argent et pr�cisant ses menaces. Selon les ma�tres-chanteurs, "dix bombes" �taient d�j� diss�min�es le long du r�seau ferr� et trois autres dans autant de "lieux symboliques hors r�seau". Afin de manifester la r�alit� de la menace, la police �tait pr�venue qu'un de ces engins se trouvait sur le viaduc de Folles (Haute-Vienne).

Effectivement d�couvert, l'engin, compos� de "nitrate d'amonium-fioul" comme explosif, comportait un syst�me de mise � feu et de programmation "sophistiqu�, digne d'un artificer ou d'un �l�ve tr�s dou�", selon la police qui a pu l'�tudier avant de le faire exploser dans un environnement reconstitu�. Sa puissance �tait telle qu'un rail a �t� coup� sur 75 centim�tres, projet� � 25 m�tres de haut avant de retomber � 30 m�tres du point d'explosion. D�s lors, un syst�me de communication �tait mis au point entre les ma�tres-chanteurs et la police. Celle-ci, sous le pseudonyme de "Suzy", publiait des petites annonces dans "Lib�ration", adress�es � "mon gros loup", en r�alit� "AZF" qui y r�pondait par de courts appels t�l�phoniques.

Une tentative de remise de ran�on �tait organis�e, le 2 mars. Une partie de l'argent �tait plac�e dans des sacs qui devaient �tre largu�s depuis un h�licopt�re apr�s que celui-ci se fut pos� sur un petit a�rodrome du Loiret afin d'y prendre un message pr�cisant le lieu de "livraison". Elle �chouait, � la fois par manque de luminosit� et � la suite d'une erreur d'appr�ciation kilom�trique des ma�tres-chanteurs.

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Nicolas Sarkozy le 10 mars
� AFP/Archives

Le lendemain, un quotidien provincial brisait l'esp�ce d'embargo qui s'�tait institu� de fait entre la presse et le minist�re de l'Int�rieur, ce dernier faisant appel � la "responsabilit�" de la premi�re dans une "note aux r�dactions" diffus�e le 2 mars au soir. Tout contact �tait alors rompu entre AZF et l'Etat, jusqu'� la septi�me lettre envoy�e cette semaine, par laquelle AZF r�it�re ses menaces et augmente sa demande de ran�on. Samedi, le minist�re de l'Int�rieur se refusait � tout commentaire � ce sujet. Interrog� vendredi soir sur France 2, le ministre de l'Int�rieur Nicolas Sarkozy, qui venait de s'exprimer sur les attentats de Madrid, avait assur� � propos d'"AZF": "Nous ne prenons pas cette menace � la l�g�re et beaucoup de choses sont sous surveillance". En m�me temps, il estimait que l'enqu�te devait se poursuivre "dans la discr�tion".

Vendredi, des informations non confirm�es avaient fait �tat d'une �ventuelle remise de ran�on, le jour m�me, au d�part d'un a�rodrome de Seine-et-Marne.

Post� le: Jeu Mar 18, 2004 18:45 Sujet du message:

PARIS (Reuters) - Les d�mineurs appel�s pour intervenir sur un paquet suspect sur la voie SNCF entre Paris et le nord de la France ont d�couvert une bonbonne d'oxyg�ne avec le sigle "AZF" mais ne pr�sentant aucun danger.

"Les d�mineurs sont venus mais l'engin �tait vide", a d�clar� une porte-parole de la pr�fecture du Val d'Oise.

Cet engin, sur lequel les mots "surtout ne me touchez pas" �taient inscrits � la peinture, a �t� d�couvert � la suite d'un appel anonyme pass� avant 15h00.

Cette alerte a entra�n� l'interruption du trafic � grande vitesse, notamment les Eurostar, entre Paris et le Nord pendant plusieurs heures. A 17h30, le trafic n'avait toujours pas repris.

"C'�tait une vaste blague", a estim� la porte-parole de la pr�fecture du Val d'Oise.

Les enqu�teurs devront n�anmoins d�terminer s'il s'agit d'un canular o� d'une action d'intimidation du myst�rieux groupe AZF, qui menace de faire sauter des trains si l'Etat fran�ais ne lui verse pas une ran�on.

Pour prouver sa d�termination, AZF avait indiqu� le 21 f�vrier aux autorit�s l'emplacement d'un engin explosif tr�s sophistiqu� enfoui sous un ballast, pr�s de Limoges.

Depuis, au moins deux tentatives de remise de ran�on par h�licopt�re ont �chou� et le groupe a augment� ses exigences financi�res. Il r�clamerait � pr�sent quatre millions de dollars et deux millions d'euros.

Depuis les attentats de Madrid, le nombre des colis suspects a �t� multipli� par quatre dans le m�tro parisien, a dit une porte-parole de la RATP.

"Cela a �videmment des r�percussions sur le trafic puisqu'il faut � chaque fois pr�venir la police, �tablir un p�rim�tre de s�curit� et interrompre le trafic", a-t-elle pr�cis�.

Le service de presse de la SNCF a soulign� pour sa part qu'il y avait eu par exemple plus de 45 alertes aux colis suspects mardi sur le r�seau national, mais que cela d�coulait d'une plus grande vigilance.

"On ne peut pas dire qu'il y ait une augmentation des colis suspects mais aujourd'hui ils sont tous signal�s, ce qui n'�tait pas le cas auparavant", a-t-on soulign�.

Cette situation provoque � chaque alerte des interruptions de trafic d'au moins une heure par mesure de pr�caution.
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This misuse of trust will forever stain the pages of history,
Echoing the exploitation and the frailty of decent
Men carried away by nurtured rancour...

Perpetual distrust fed by a belief
In the malevolence of the others