[ Le Saviez fou ] La theorie des supercordes

Derni�re �dition par Le_Testeur le Mar Jan 20, 2004 21:15; �dit� 1 fois

Savez vous comment les scientifiques voient notre univers en ce moment ?
Je veux dire par la : dans quoi vivons nous ? Qu'est ce que la matiere ?

----------Rappel

MECANIQUE RELATIVISTE et MECANIQUE QUANTIQUE

Avant 1900 il y avait la mecanique classique.
Mais bas�e sur le sens commun et la simple observation elle consid�rait certains principes comme �vidents depuis l'antiquit�

� Les distances sont les m�mes pour tout le monde. Deux personnes mesurant la longueur d'un m�me objet trouvent le m�me r�sultat, aux incertitudes de mesure pr�s.
� Le temps est le m�me pour tout le monde. Deux personnes chronometrant la dur�e d'un m�me phenom�ne trouvent le m�me r�sutat, aux incertitudes de mesure pr�s.
� Les vitesses ne sont limit�s que par les moyens de populsions. On peux aller aussi vite que l'on veut.

Pourtant il s'av�re que chacune de ces afirmations se revelle fausses dans certaines conditions.

C'est � dire que deux personnes qui sont en train de se d�placer l'une par rapport � l'autre ne mesurerons pas les m�mes distances, ni les m�mes dur�es, et que il existe une vitesse limite qu'aucun objet materiel ne peux d�passer.
Un objet en mouvement devant un observateur immobile semblera se contracter dans le sens de son d�placement.
Mais si l'observateur chevauche l'objet, c'est le monde qui semblera se contracter.
Proche de la vitesse limite, si l'observateur augmente la propulsion, il n'avancera pas beaucoup plus vite (sa vitesse se raprochera de la vitesse limite sans la d�passer), mais le monde s'�crasera d'avantage.
Un voyageur qui effectue un voyage aller-retour � grande vitesse trouvera � son retour que son ami s�dentaire a vieilli beaucoup plus que lui. Le temps s'est contract� pour le voyageur.
Aussi bizarre que ca ait l'air cette pr�vision est couramment v�rifi�e dans les acc�l�rateurs de particules. En effet, certaines particules ont une dur�e de vie tr�s courte (tr�s inf�rieure � la seconde). Comme ces particules sont acc�l�r�es au point d'atteindre des vitesses tr�s proches de celle de la lumi�re (99,999 % de la vitesse de la lumi�re), la dur�e de vie observ�e d�passe largement plusieurs heures !

Comme les moyens de mesures se sont fait de plus en plus precis les ecarts/incoherences ont commenc�es a apparaitre dans la mecanique classique. Il fallait updater tout ca et au plus vite ..

Bon ben c'est pas un mystere c'est Einstein qui a redefini toute notre conceptualisation de l'univers et dans la foul�e les formules permettant de determiner son comportement.

Theorie de la relativite restreinte ( restreinte = pour des vitesse constantes )

Le mouvement est relatif.
Deux personnes en mouvement relatif ne peuvent pas se mettrent d'accord sur la simultan�it� d'un �v�nement.
� la vitesse de la lumi�re temps = infini / masse = infinie / longueur = nulle
Les lois de la physique sont identiques pour tous les observateurs en mouvement � vitesse constante
Il y a �quivalence entre la masse et l'�nergie ( je vous fais grace de la formule )
4ieme dimension : le temps !

L'INTERPRETATION EST PLUS MARRANTE :

Selon sa theorie tout va a la vitesse de la lumiere !! Un peu comme un capital constant de deplacement !!?? Mais pourtant vous ne bougez pas ? Ben si justement vous etes en train de vous deplacez dans la 4ieme dimension : le temps ! Mais des lors que vous vous mettez en mouvement, votre capital deplacement diminue dans la dimension temporelle : vous avez un 'temps' plus lent !! Ahhh.. et oui et donc plus vous allez vite dans l'espace moins vous avez de deplacement dans le temps et fatalement qd vous utilisez tout votre capital deplacement en allant a la vitesse de la lumiere dans l'espace vous allez a 0 dans le temps .. le temps arrete de s'ecouler pour vous !! Marrant ca .. mais bon c'est pas en courant que vous allez reduire l'ecoulement du temps .. et de toute facon ca changera rien a l'ecoulement subjectif du temps : vous vivrez plus longtemps pour un observateur arret� c'est tout .

Le probleme de la relativite restreinte c'est qu'elle peut s'appliquer qu'aux objets ayant une vitesse constante. Et ca c'est pas tres pratique car ca n'existe quasiment pas ...dans la nature, on observe peu ou pas de ph�nom�nes mettant en jeu des vitesses uniformes.

Notamment, toute masse est soumise � la gravitation qui a pour effet de lui appliquer une force (le poids) et donc une acc�l�ration (l'acc�l�ration de la pesanteur). Dans le cas des objets situ�s pr�s de la surface terrestre, cette acc�l�ration poss�de la valeur de 9,81 m/s2. La limitation du principe de relativit� aux seuls objets anim�s de vitesses uniformes n'�tait donc pas acceptable au regard des physiciens. Cette faiblesse de la relativit� restreinte a amen� Albert Einstein � tenter d'�largir le principe de relativit� � des corps acc�l�r�s, donnant ainsi naissance � l'une des plus �l�gantes des th�ories physiques : la th�orie de la relativit� g�n�rale.

Theorie de la relativite generale

Le point de d�part de la relativit� g�n�rale est le principe d'�quivalence qui postule l'�galit� entre la masse inerte et la masse gravitationnelle.

La masse gravitationnelle est celle qui intervient dans la loi de la gravitation universelle telle qu'�nonc�e par Isaac Newton. Elle d�termine l'intensit� avec laquelle un objet va �tre attir� par un autre objet via la force gravitationnelle. Sous l'effet du champ gravitationnel terrestre, la masse gravitationnelle est � l'origine du poids des corps. En physique il existe un autre concept de masse qui lui, est li� aux ph�nom�nes d'inertie. L'inertie d'un objet peut �tre interpr�t�e comme sa "r�sistance" � toute modification de l'�tat de son mouvement. Pour illustrer simplement la notion d'inertie, prenons deux objets tr�s distincts : un poids lourd enti�rement charg� de blocs de fonte et une balle de tennis. Il est clair qu'il est beaucoup plus facile de modifier le mouvement d'une balle de tennis (avec une raquette par exemple) que celui d'un camion, m�me au repos ! Plus un corps est massif, plus il est inerte (plus il r�siste � la modification de son mouvement). De m�me, l'inertie cro�t avec la vitesse. Une voiture au repos peut �tre d�plac�e par une ou deux personnes. A 150 Km/h c'est pas la meme !(p = mv).

Ces deux notions de masse - masse gravitationnelle et masse inerte - sont, on le voit, de nature totalement diff�rente et n'ont aucune raison, a priori, d'�tre identiques. Pourtant, on d�montre que ces masses sont �quivalentes : elles sont proportionnelles. Le principe d'�quivalence postule qu'elles sont �gales.

En �tendant le principe d'�quivalence, Albert Einstein a �nonc� le principe suivant :

Un r�f�rentiel uniform�ment acc�l�r� est �quivalent localement � un champ gravitationnel. Il n'existe pas de moyen pour un observateur situ� dans ce r�f�rentiel de faire la distinction entre les deux.

A quoi ca sert ? A dire que : Une situation en mouvement acc�l�r� admet une description �quivalente, sans acc�l�ration, mais avec gravitation !! Hop les vitesses devenant uniformes on retombe dans les formules de la mecanique relativiste restreinte ...ni vu ni connu je te calcule !

Mercure est la plan�te la plus proche du Soleil. Elle subit fortement les effets de la gravitation solaire. En appliquant la loi universelle de la gravitation de Newton au mouvement de Mercure on trouve que la trajectoire n'est pas tout � fait une ellipse car son grand axe tourne sur lui-m�me. Cependant l'angle de rotation du grand axe observ� est de 43" par si�cle alors que le r�sultat obtenu avec la th�orie de Newton donne une valeur diff�rente.
En effectuant le calcul avec la nouvelle loi de la gravitation de la relativit� g�n�rale, le calcul th�orique est en parfait accord avec la valeur observ�e.

Lors des �clipses de Soleil, les astronomes ont observ� un ph�nom�ne curieux qui n'a trouv� aucune explication avec les th�ories classiques. Les �toiles se trouvant dans la r�gion de l'espace vis�e par l'axe Terre-Soleil semblent s'�loigner su Soleil.
Ce ph�nom�ne s'explique tr�s simplement par la relativit� g�n�rale en faisant intervenir la courbure des rayons lumineux � la p�riph�rie du Soleil (ph�nom�ne pr�dit par A. Einstein et mis en �vidence par Eddington lors de l'�clipse de Soleil de 1919). Les calculs relativistes ont donn� des r�sultats en parfait accord avec les observations.

Le plus marquant c'est surtout la nouvelle vision de l'espace qui en decoule :

la relativit� g�n�rale permet d�interpr�ter la gravitation comme une d�formation de l�espace-temps caus�e par la pr�sence de mati�re et/ou d��nergie.

La gravitation se ram�ne alors � un ph�nom�ne purement g�om�trique ( mais si cette image de nappe en grillage deform�e par la presence d'une masse/energie).
Car si on savait comment elle s'appliquait de maniere assez precise, on ne savait pas ce qui la rendait possible ( avant on avait combl� cette lacune en imaginant une substance faisant homme de main pour la gravit� : l'ether ) vu que par exemple entre 2 astres rien de tangible/perceptible permettait a l'un l'autre de s'attirer comment faisait cette force pour s'exercer sur un objet ? La au moins c'est regl� , la gravit� plie l'espace-temps !! Bourrin mais efficace

Mais les �quations de la relativit� g�n�rale telle que formul�e par A. Einstein ne parviennent pas � fournir une telle description g�om�trique pour l��lectromagn�tisme et de maniere generale les phenomenes infiniment petit.

Dans les ann�es 1920, Thomas Kaluza et Oskar Klein ont tent� d�unifier les interactions �lectromagn�tique et gravitationnelles � partir du formalisme de la relativit� g�n�rale.Ils eurent alors eu l�id�e de rajouter une cinqui�me dimension � l�espace-temps et de fa�on tr�s surprenante, ils parvinrent � un r�sultat satisfaisant.
Bien �videmment, cette cinqui�me dimension n�a jamais �t� observ�e mais Kaluza et Klein propos�rent que cette dimension additionnelle pouvait �tre enroul�e sur elle-m�me en tout point de l�espace dans un cylindre dont le diam�tre serait inf�rieur � 10-33 cm c'est-�-dire la longueur limite de Planck.

Unifier est soulign�, pourquoi ? Parce que c'est plus ou moins le defi de la physique: les concepts et formule d'einstein etaient revolutionnaire MAIS ne fonctionnaient pas dans le monde de l'extremement petit, � l'�chelle des atomes et des particules �l�mentaires... damn it !!
Pour comprendre et modeliser correctement le monde de l'infiniment petit il a fallu attendre une 2ieme revolution de la physique du 20ieme siecle : la physique quantique. Tatatammmm !

Elle nous permet d'acc�der au monde de l'infiniment petit peupl� d'atomes, de photons, de neutrinos, de quarks et autres particules aux noms exotiques. C'est un monde bizarre et d�routant qui semble d�fier la logique et le bon sens. Pourtant, la th�orie quantique a fait ses preuves, puisqu'elle est � l'origine des progr�s technologiques de notre �poque : l'�lectronique, ses transistors, ses semi-conducteurs, le laser, etc.

En 1900 Max Planck formule la th�orie des quanta : il demontre que des �changes d'�nergie entre la mati�re et le rayonnement s'effectuent de maniere irreguliere, discontinue, bref par 'paquet' (quantum).
En 1905 Einstein d�montra � son tour que la lumi�re, que l'on croyait fermement �tre une onde est form�e de grains d'�nergie qu'on appellera plus tard des photons. C'est la naissance de la physique quantique.

Pour regir ce petit monde de particules il fallait trouver les formules qui le regissaient ( la fameuse mecanique quantique ). Mais tres vite un probleme apparut. Comment pouvait-on observer cet univers miniature sans le chambouler ? Une mesure sur une particule influence une autre particule imm�diatement, sans d�lai � n'importe quelle distance !! Etonnant certe .. mais surtout tres peu pratique !!

Influenc� par les travaux de Bohr sur la th�orie de la structure des atomes, Heisenberg apporta sa pierre � la construction de la m�canique quantique par son principe d'incertitude. Cette relation d'incertitude montre qu'on ne peut jamais attribuer � un corpuscule � un instant donn�, une position et un �tat de mouvement parfaitement d�termin�s. Il est impossible de mesurer simultan�ment, avec une pr�cision absolue, la position et la vitesse d'une particule dans le domaine de l'atome, car on perturbe le syst�me. ( Un peu comme les enfants qui veulent observer des fourmis mais ne trouve que de la bouillie dans leur main )

Du coup les particules ne pouvaient pas etre 'reduites' a une position, une direction, une vitesse ( et une rotation sur elle-meme appel�e tres originalement SPIN ). Pas evident dans ces conditions de determiner des regles permettant de savoir a quelle heure les particules A et B se croiseront sachant que la premiere part de la gare de Toulouse a 14H21 ...
La description quantique des ph�nom�nes n'est donc plus d�terministe (c'est-�-dire permettant de pr�voir avec exactitude les valeurs des grandeurs physiques mises en jeu) mais ind�terministe. En cela la physique quantique se distingue radicalement de la physique classique qui est fondamentalement d�terministe.

Mais alors quoi ? Indeterministe = on peut pas savoir donc on s'en fiche et on va picoler ? Pas du tout ! Plutot que d'etablir des formules permettant de manipuler des 'realit�s' physiques ( position,..) travaillons avec des probabilit�s de presence !! Et c'est la que ca devient incroyable pour nos cerveaux :
tout point du syst�me se trouve, � tout instant, dans tout l'espace qui est mis � sa disposition sous forme de probabilit� d'existence !!
Bon pour faire plus simple voila le delire :
On prend un pecheur devant une mare opaque avec un poisson dans l'eau.
"Ou est le poisson quand on lui fout la paix?" dit le pecheur sachant que si il descend mettre la main dans l'eau le poisson va bouger.
"Partout" lui repond Planck "mais sous forme de probabilit�s".
Il est a 1 chance sur 1000 d'etre juste sous la surface devant nous car le soleil cogne ET il est a 4 chance sur 17 d'etre entre deux eaux ET ...
"Ah ben je rentre boire une Duff" dit le pecheur d�pit� ( remercions Homer de sa participation )

On peut pas en vouloir a ce pecheur d'etre depit� car cette representation a decourag� bien du monde, Einstein lui-meme n'a pas support�e cette id�e ( "Dieu ne joue pas aux d�s !" ) et c'est peut etre la principale raison de meconnaissance de la mecanique quantique :
L'�lectron n'est plus une sorte de plan�te qui tourne autour du noyau de l'atome.
Il ne parcourt pas un chemin pr�cis mais une s�rie de trajectoires possibles
Ce n'est plus un objet mais un nuage de probabilit�s invisible et insaisissable
C'est une onde, un paquet d'onde
C'est un champ qui peut exister m�me si la particule n'est pas l�, m�me si elle n'est pas mat�rialis�e.
C'est une sorte de chose qui influence le milieu, qui l'impr�gne, qui lui donne une propri�t� intrins�que globale.

C'est donc surtout tres tres chaud a se representer, et donc pas tres grand public ...
Bon continuons a se familliariser..

Schr�dinger (1887-1961) est l'un des p�res de la physique quantique. Il deviendra surtout c�l�bre pour avoir imagin� en 1935 le paradoxe du chat afin d'illustrer l'absurdit� de la physique quantique lorsqu'on l'applique � des objets complexes dits macroscopiques (� notre �chelle).

Un pauvre chat est enferm� dans une bo�te pourvue d'un hublot.
Dans un coin de la bo�te, un atome d'uranium radioactif et un d�tecteur con�u pour ne fonctionner qu'une minute (par exemple).
Pendant cette minute, il y a 50% de chance pour que l'atome U se d�sint�gre en �jectant un �lectron; lequel �lectron ira frapper le d�tecteur; lequel d�tecteur actionnera alors un marteau qui brisera une fiole de poison mortel plac�e dans la bo�te du pauvre matou...

Fermons la bo�te, d�clenchons l'exp�rience et demandons-nous AVANT de regarder par le hublot si le chat est vivant ou mort... Evident me direz-vous, il a 50% de chance d'�tre vivant et autant d'�tre mort.

Et bien le chat, AVANT observation, est vivant ET mort � la fois!
Et pourquoi!? L'�tat (vivant ou mort) du chat ne d�pend en fait que de l'�tat (�mission d'un �lectron ou non) de l'atome d'Uranium. Or la physique quantique affirme que l'atome U est un �tre quantique auquel est applicable le principe de superposition: les particules atomiques peuvent exister dans plusieurs �tats superpos�s et simultan�s.
Notre atome radioactif d'uranium peut exister dans deux �tats superpos�s: intact et d�sint�gr�.

Cet �tat de superposition cesse imm�diatement d�s qu'il y a observation, et donc interaction, de la particule; on dit alors qu'il y a d�coh�rence lorsqu'un syst�me A et B devient un syst�me A ou B.

Cela explique notamment que le monde a notre echelle n'y soit pas soumis : pour une particule il y a surtout du vide et tres peu de chose a heurter en comparaison de par exemple nos corps qui rentre des milliards de fois en contact avec des molecules/ondes radios/infrarouge/../... etc, et donc subissent des d�coherences quasi-immediates.

Il faut d'ailleurs signaler une retentissante exp�rience r�alis�e en 1996 par les fran�ais Jean-Michel Raimond, Serge Haroche et Michel Brune: Une exp�rience de physique tr�s complexe qui a permis de confirmer le ph�nom�ne de d�coh�rence, et qui a permis de "voir" le glissement progressif du "ET" quantique au "OU" classique.

Le paradoxe du chat de Schr�dinger a d�chain� les passions parmi les physiciens. Car il pose un vrai probl�me, celui de la mesure en physique quantique.
En gros, est-ce la mesure ou l'observation qui d�cide vraiment si le chat est mort ou vivant? En d'autres termes, sont-ce les mesures, les observations qui d�cident de la r�alit� des choses? Alors, si les humains n' existaient pas, le monde n'existerait pas non plus !
Certains physiciens (une petite minorit�) ont r�pondu oui � cette question �pineuse en sugg�rant des solutions bizarres.

La premi�re a �t� soutenue par un prix Nobel de physique, Eug�ne Wigner. En gros, ce ne serait pas l'appareil de mesure, mais la conscience de l'observateur qui " d�ciderait" finalement si le chat est mort ou vivant. En regardant par le hublot, l'oeil (dans ce cas, c'est lui l'appareil de mesure) se met dans une superposition d'�tats:

D'un c�t�, un �tat A : "uranium d�sint�gr�, d�tecteur excit�, marteau baiss�, fiole cass�e, chat mort".
De l'autre, un �tat B : "uranium intact, d�tecteur non excit�, marteau lev�, fiole enti�re, chat vivant".

Le nerf optique achemine au cerveau une onde qui est aussi dans une superposition des �tats A et B, et les cellules r�ceptrices du cerveau suivent le mouvement. C'est alors que la conscience, brutalement, fait cesser le double jeu, obligeant la situation � passer dans l'�tat A ou dans l'�tat B (mais attention : rien ne nous dit POURQUOI ce serait A ou B). Comment? �a, Wigner ne le dit pas. Mais les cons�quences de sa position sont hallucinantes : rien n'existe vraiment en dehors de ce que per�oit notre conscience!

Affinons l'exp�rience. Une cam�ra filme l'int�rieur de la boite; elle transmet les images � un ordinateur qui analyse les formes, reconnait si le chat est immobile (= mort) ou actif (= vivant) ; il en d�duit si l'animal est dans l'�tat A ou dans l'�tat B. Puis il transmet l'information � une imprimante. Sans regarder ce qui est imprim�, l'observateur place le verdict dans une enveloppe... qu'il ouvre un an plus tard.

Sa conscience interviendrait alors pour trancher entre A et B. Si l'on suit Wigner, il faudrait imaginer qu'un myst�rieux signal �mis par la conscience remonte le temps et vienne provoquer, un an plus t�t, la mort ou la survie du minet!

Seconde hypoth�se : la conscience n'intervient pas, les deux �tats A et B se s�parent bien lors de la mesure mais rien ne vient trancher entre eux. R�sultat : ils survivent dans deux univers parall�les ! Le chat est mort dans un univers et vivant dans l'autre ! Notre conscience existe dans l'�tat A dans le premier univers et dans l'�tat B dans le second. Comme nous r�alisons sans cesse des actes d'observation, cela voudrait dire qu'� chaque fois, nous nous dupliquons. II y aurait ainsi une infinit� d'univers parall�les, sans possibilit�s de communication entre eux, o� nous existerions dans une multitude d'�tat diff�rents!

Quoiqu'il en soit la formalisation mathematique de la mecanique quantique donne des r�sultats extremement pr�cis et a ce jour toujours exact !

Mecanique relativiste pour notre monde.
Mecanique quantique pour l'infiniment petit.

Les probleme a ce stade sont :

1/ de trouver ce qui englobe la mecanique relativiste et la mecanique quantique,et ou ces dernieres ne seraient que des cas particuliers d'une seule loi universelle.

2/ ben ya des petits problemes avec la relative :
le paradoxe des jumeaux
le paradoxe d�Ehrenfest et ses variantes
les paradoxes cherchant � remettre en cause la causalit� et l�univers paradoxal de G�del.

Bon je vais manger ..

Post� le: Lun Jan 19, 2004 17:05 Sujet du message:

Le Testeur c tr�s int�r�ssant et pour une fois compr�hensible ! Mais la suite??? je veux la suite!!!

Merci d'avance !

PS: Tu fais quoi dans la vie? Chercheur en Astroph�nomenes?

S-P

Post� le: Lun Jan 19, 2004 17:33 Sujet du message:

oui c'est vrai, tu fais quoi ds la vie?
_________________
J'habite chez mes transparents :drapeau:

Post� le: Mar Jan 20, 2004 11:11 Sujet du message:

il est fou Le-Testeur !!
mais c tres interessnat !! je veux la suite !!!!!

Post� le: Mar Jan 20, 2004 12:15 Sujet du message:

Bon je suis plus que surpris de votre accueil

vous etes au moins aussi chtarb� que moi !! lol
Bon ce qui est marrant c'est que je voulais faire cette rubrique dans un journal que j'aurais appell� le FASCICULE sans cassette ya qqs ann�es mais bon ca m'aurait cout� trop cher en photocopie a l'epoque et mes id�es d'Altermondialiste terroriste m'aurait values plus de problemes qu'autre chose ..
Enfin .. chaque chose en son temps .. les id�es ca prends pas de place dans le grenier alors ..
Vous aurez d'ailleurs compris que le fait que j'ecrive [Le Saviez fou] avec crochet comme un style de film ou musique n'est qu'un appel : si il y a un sujet dont vous voulez parler, une passion, qq chose qui vous a interpell� ... mettez le sous la banniere du savoir et ...au troquet

( La formation des accords, les reseaux neuronaux appliqu� aux traitements de donn�es, l'utilisation du prix du bigMac comme indice boursier,... )

PS : Je fais la suite cet aprem .. quand je dis que je vais manger .. ca peut prendre 1 semaine alors vous plaignez pas .. je n'avais qu'un demiBoeuf ce coup ci. Plus serieusement je cherche a rester dans le sujet sans occulter trop de point mais sans non plus rentrer dans les details superflus ( enfin .. super abscons ).

PS2 (128bits

: Comme je les redige directement en ligne je consulte differents site et je remonte en copiant/collant des bouts que je ramene d'ici et la. Ce patchworking rends les Credits difficile a citer au fur et a mesure mais je mettrais tout les liens en annexes a la fin ( qu'ils m'aient servis ou qu'ils soient interessants)

Post� le: Mar Jan 20, 2004 21:20 Sujet du message:

Je suis pas prof au fait

...

Le prochain qui m'insulte .. je courbe l'espace-temps entre mon pied et ses fesses

Je rigole .. je trouve qu'il en faut du courage pour essayer d'apprendre qq chose a des gens qui n'ont pas forcement choisis d'etre assi devant eux .. erf !

Si qqun voit qu'une erreur quil le dise ..

Post� le: Jeu Jan 22, 2004 05:47 Sujet du message:

Tout a fait d'accord !! Et d'ailleurs : alors que la physique en tant que telle naissait on a plutot vu un clivage tres net se former entre homme de science et religieux ; ( rationnalisation,explication,.. / croyance,superstition,.. )

Mais depuis ces 100 dernieres ann�es il me semble que bien des chercheurs passe de "l'autre cote" tellement l'univers se revele ... bref .. la physique en tant que voie vers l'illumination.

D'ailleurs j'ai recupere le bout d'article en extension de l'experience de Schrodinger dans un vieux sciences et prout que j'ai soigneusement edulcor� car l'article original le faisait passer pour un ex-brillant chercheur devenu gateux .. alors que sa theorie est partag� par d'autre scientifique mais aussi beaucoup de religion.

De plus il n'y a rien de plus incomprehensible que les scientifiques qui rigole d'une theorie alors qu'on se rends compte que la definition du genie c'est presque plus ' celui qui soutient envers et contre tous' que 'celui qui a une tres tres bonne id�e' ! Galill� s'est battu contre l'eglise ok ! c'est particulier: a cette epoque eglise/science -> chaude affaire..
mais meme recemment : Einstein n'a pas eu de nobel pour la relativite, qui avait declench�e une lev�e de boucliers et moqueries). Et qui a peine 30 ans plus tard etait consider� comme l'Avanc�e du siecle voir plus ..
Et lui meme a vertement critiqu� la physique quantique.
En medecine n'en parlons meme pas .. ils ont troqu�s leur clystere contre des stethoscopes mais ils sont rest�s plus born�s que des baudets la plupart .. genre si on apprends suffisament longtemps une connerie ca a tendance a la rendre vraie: renier des choses qu'on a mis 7 ans a apprendre ou admettre des erreurs/nouveautes semble hors de leur port�e .. Alors que l'histoire montre que chaque gros progres a �t� la ris�e des p�dants ! ( En medecine 'fondamentale' s'entends .. la chirurgie reparatrice et en general la connaissance du corps en tant que machine: pas de pb .. ils ont de bons microscopes et ils font de belles tranches de condamn�s a mort )

Quand a ce qui est d'une croyance scientifique personnelle, je soupconne que trop de phenomenes sont ignor�s pour que l'on comprenne encore grand chose: inconscient collectif, corps astral & aura, ............., ......, faudra se pencher dessus un de ces quatre ca pourra pas faire de mal .. et je pense qu'effectivement Wigner a plus ou moins raison .. la conscience ne sert pas qu'a avoir envie de chips.