L�enl�vement d�une fillette �vit� gr�ce � Internet.

C�est derri�re leurs ordinateurs, les gendarmes et les enqu�teurs ont d�jou� et interpel� deux p�dophiles soup�onn�s de pr�parer l�enl�vement et le viol d�une fillette. L�instruction devra d�terminer si les intentions des deux hommes allaient �tre suivies des faits.

L�histoire d�bute � la fin Mars. Un internaute belge surfant sur la toile dans un forum d�couvre des propos � caract�re p�dophile tenus par un participant. �tonn� par ces commentaires, l�internaute contacte � Child Focus �, une association qui lutte contre l�exploitation sexuelle des enfants.
L�association, convaincu que ce dossier est assez grave pour alerter la police judiciaire de Bruxelles. Les enqu�teurs d�cident d�envoyer sur le Net un policier � infiltr� � et ne tarde pas � retrouver sur un site belge l�internaute incrimin� nomm� Diablo ainsi que son ami Heliot. Ils d�couvrent derri�re leurs pseudos, les identit�s r�elles de ces deux pervers fran�ais dont l�un est l�employ� de France T�l�com pr�s de Rouen et l�autre un peintre ouvrier domicili� � Nice.

Les autorit�s fran�aises entrent dans la course et travaillent conjointement avec les belges pour tendre un pi�ge aux suspects. Ils ont parvenu � arr�ter les deux suspects apr�s une longue infiltration sur le forum. Les deux comp�res ont �t� mis en examen pour "participation � une association de malfaiteurs en vue de la pr�paration d�enl�vement et de s�questration d�une mineure avec acte de barbarie".

Les proc�dures de ces "cyberpatrouilleurs" du Net : Premi�re phase, c'est de jouer les pervers pour discuter dans les forums et de d�masquer les p�dophiles � la recherche des proies faciles. Par la suite d'apr�s les mots cl�s utilis�s par ces p�dophiles entre eux pour identifier leurs forums ou coder leur �changes d'images.

La seconde phase consiste � retrouver l'adresse �lectronique des p�dophiles qui identifie chaque ordinateur connect� sur la toile et gr�ce aux mots cl�s relev�s par les "infiltr�s", les ordinateurs des enqu�teurs affichent en direct l'adresse IP de l'�metteur des fichiers suspects (�changes des photos), la ville o� il est bas� et le fournisseur d'acc�s Internet. La suite deviendra facile, une simple r�quisition judiciaire permettra de l'identifier.

Source : Presse �crite
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Ce qui est �vident pour vous ne l'est peut-�tre pas pour moi

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