D�p�nalisation du P2P : un juge choque les majors

� D�p�naliser la musique t�l�charg�e � voil� le titre d�un article de Dominique Barella publi� dans Lib�ration le 14 mars dernier.

� Pourquoi p�naliser les copies de CD au format MP3 alors que les CD sont hors de prix pour des jeunes ? � se demandait-il alors avant de critiquer le syst�me de redistribution : � Si au moins ces sanctions permettaient d'aider la cr�ation. Que nenni, ce sont d'abord des institutions financi�res qui prosp�rent. Non pour prot�ger la cr�ation, mais pour prot�ger quelques multinationales du disque qui ont le comportement de m�pris que l'on conna�t avec les artistes. �.

Pour ce magistrat, nul doute : � Quand une pratique infractionnelle devient g�n�ralis�e pour toute une g�n�ration, c'est la preuve que l'application d'une loi est inepte �. N�est-il pas absurde de voir ce syst�me qui � mobilise sa police [...] et les audiences correctionnelles pour traquer de tr�s dangereux d�linquants : ceux qui aiment la musique � ?

L�article n�a �videmment gu�re plu � certaines branches de l�industrie du disque et du cin�ma. Les grands noms du secteur ont �crit une lettre au minist�re de la justice pour se plaindre des libert�s de ce juge ind�pendant, libert�s prises en dehors de son office.

Les auteurs de la lettre se disent � extr�mement surpris et choqu�s � par cet article, qu�ils estiment en outre encourager la pratique du t�l�chargement ill�gal. Ils affirment avoir parfaitement conscience de ce que � la r�pression ne saurait � elle seule constituer la solution aux �changes illicites � mais le risque de sanction reste n�cessaire.

Cet article � ne peut que nuire � l�action globale par les ayants droits et les pouvoirs publics �. La lettre adress�e au Ministre Perben s�ach�ve par ce terrible : � nous vous remercions (...) des initiatives que vous estimerez devoir prendre en cons�quence �. Une myriade de groupements ont sign� le document : la SACEM, le Syndicat National de l�Edition Phonographique, etc.

Contact� par Lib�ration, Dominique Barella confirmait malgr� tout sa position, pr�cisant que ce n�est pas � � un conglom�rat d'entreprises de d�cider de la politique p�nale de la France �. Les t�l�chargeurs compulsifs, pris sur le fait, n�ont plus qu�� esp�rer �tre jug�s par ce magistrat l�.

Source

+1 pour lui

Ouep, comme ce serait bien si c'�tait plus r�pandu ce genre de pens�e ^^
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Ce qui ne tue pas mon zoli petit ordinateur le rend plus Zen... et moi z'aussi !!!

on pourrait pas le cloner ce magistrat ?

Super le magistrat il faut esp�re qu'il n'est pas le seul � �tre de cet avis.

+2 pour ce magistrat

enfin un qui nous comprend
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respecter les autres c'est se respecter soi m�me.

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et oui il a raison malger qui va sans prende plein la tete la maintenant pauvre de lui