Un cargo rempli d'informaticiens en projet

Informaticien, ce n'est pas un m�tier de tout repos, mais on vit dans une �poque formidable. Qu'on se le dise ! Un jour, peut �tre bient�t, qui sait si vous ne rentrerez pas des lignes de code � fond de cale d'un cargo panam�en rouill�...

D�localiser dans les eaux internationales

Trois ing�nieux entrepreneurs de la belle cit� californienne de San Diego pr�voient en effet l'implantation d'une soci�t� informatique flottante, bas�e au large de la ville de San Diego, sur un bateau navigant dans les eaux internationales. De l'outsourcing de proximit�, en quelque sorte, qui permettrait d'embaucher des informaticiens du tiers monde � moindre frais, sans visa de s�jour ou permis de travail, avec un rythme de travail digne d'un gal�rien. Cerise sur le g�teau : travail dans les eaux internationales, donc pas de taxe am�ricaine applicable : elle est pas belle, la vie ?

Employer 600 personnes

Pour que ce projet soit viable, il suffirait de placer le bateau-entreprise � plus de trois miles nautiques des c�tes am�ricaines, soit un peu moins de 6 kilom�tres de la terre ferme. Le navire � d�j� son petit nom, le ''SeaCode'', et pourrait employer jusqu'� 600 personnes.

Certes, les informaticiens californiens pourraient � terme protester contre cette nouvelle concurrence. Mais le profit et les marges b�n�ficiaires seraient telles, que si la l�gislation am�ricaine ne r�agit pas, on pourrait assister � une ru�e des ''d�localisations maritimes''. De plus, rien ne permet de penser que des informaticiens am�ricains au chom�ge ne pourraient pas travailler sur ce type de structure,...s'ils en acceptent le prix.

Slave ship

Roger Green, un des responsables du projet, expert en outsourcing, rassure les futurs investisseurs sourcilleux : selon lui, ce mod�le de d�veloppement permet de ne d�penser que 10% des sommes engag�es � la r�mun�ration des informaticiens �trangers. Les autres d�penses ; mat�riels, �quipement, carburant, seront fournies par des entreprises am�ricaines, et feront donc tourner l'�conomie nationale. On respire.

John Dvorak, c�l�bre r�dacteur outre atlantique qualifie d'ors et d�j� ce projet de ''slave ship'', soit de v�ritable bateau n�grier.

Source

il va falloir changer la legislation sur les zones en dehors des zones territoriales pour qu'une telle chose n'arrive pas.
Cela me fait penser � des esclaves sur une galere romaine. Comme quoi l'histoire se repete toujours